“Comme le smic, il faut au moins indexer les salaires, les retraites et l’indice en point sur les prix”, a-t-elle insisté au micro, largement applaudi.
Les professions nécessaires doivent être revalorisées et les richesses mieux réparties.
Elle en a profité pour réaffirmer l’engagement des organisations syndicales « pour une paix juste et durable en Ukraine et en Palestine. » Dans les rangs des militants pour la paix en Palestine qui ont donné leur voix, des militants politiques, mais aussi de nombreux simples citoyens, des travailleurs. Et notamment bon nombre de jeunes, comme Hannah Regimbaud, 24 ans, qui travaille dans un studio de jeux vidéo. « Le 1er mai est un moment de rassemblement autour du thème du travail, qui occupe une place importante dans nos vies à tous. Je suis ici pour exprimer mon désaccord avec l’allocation d’une partie de l’argent public comme aux JO par exemple, alors qu’il faudrait revaloriser les métiers nécessaires, mieux répartir les richesses. »
Des dizaines d’étudiants étaient également présents pour défendre leurs conditions et leur avenir dans le monde du travail. « Aujourd’hui, un étudiant sur deux est mal logé, un sur cinq ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d’études et réformer de toute urgence ce système d’aides pour que chacun puisse étudier dans des conditions dignes”, ont insisté les syndicats.
Après être passé par la place du Champ de Mars et les Halles, le cortège a terminé sa déambulation place New York. Le repas-partage prévu a été déplacé à la maison syndicale de Ma Campagne, à cause de la pluie.