Informations, recommandations et consignes – Santé – Actions de l’État

Votre santé est en danger lorsque la température extérieure est supérieure à la température habituelle dans votre région. La chaleur est toujours fatigante. Cela peut entraîner des accidents graves, voire mortels, comme la déshydratation ou un coup de chaleur.

Ces risques peuvent survenir dès les premiers jours de chaleur.

Des gestes simples aident à prévenir les accidents. Il faut se préparer AVANT les premiers signes de souffrance corporelle, même si ces signes semblent insignifiants.

Le Plan National Canicule (PNC) vise à anticiper l’arrivée des canicules. Retrouvez les instructions et recommandations ici.

Qu’est-ce qu’une canicule ?

Le mot « canicule » désigne un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée.

Les vagues de chaleur, comme le froid extrême, constituent un danger pour la santé de chacun.

En , la période de chaleur intense pouvant donner lieu à des canicules s’étend généralement du 15 juillet au 15 août, parfois depuis fin juin. Des journées très chaudes peuvent survenir en dehors de cette période. Or, avant le 15 juin ou après le 15 août, les journées chaudes méritent très rarement le qualificatif de « canicule ». Les nuits sont alors suffisamment longues pour que la température baisse bien avant l’aube.

Depuis juin 2004, la carte de vigilance de Météo-France intègre le risque de canicule.


Service d’information caniculaire

Plateforme téléphonique « Canicule info service » 0 800 06 66 66 (appel gratuit) ouverte en cas d’épisode de forte chaleur, tous les jours de 9h à 19h


Plan de gestion de la canicule

Qualification du risque caniculaire

L’alerte en cas de risques liés aux températures élevées s’appuie sur la vigilance météorologique, notamment la carte de vigilance météo mise à jour à 6h00 et 16h00, et plus fréquemment si la situation l’exige. Elle s’appuie sur l’analyse des deux Indicateurs BioMétéorologiques (IBM), qui sont les moyennes glissantes sur trois jours consécutifs des températures minimales (IBM min) et maximales (IBM max) ayant été identifiées comme pertinentes pour qualifier une canicule ayant un impact sur la santé en Seine-Maritime.

Les niveaux de température caractéristiques de indicateurs biométéorologiques (IBM) de Seine-Maritime sont : IBM min : 18°C ​​et IBM max : 33°C.

La probabilité de dépassement simultané des seuils par l’IBM min et l’IBM max de la Seine-Maritime constitue le critère de base pour prévoir une canicule. Ces informations sont complétées par l’analyse d’indicateurs plus qualitatifs (intensité et durée de la canicule, humidité de l’air) et l’expertise de Météo-France.

La vigilance météorologique détermine 4 niveaux de vigilance :

Surveillance saisonnière – niveau 1

Est actif du 1er juin au 15 septembre. Les indicateurs biométéorologiques (IBM) et de santé sont collectés et analysés quotidiennement pendant la période de surveillance saisonnière.

Avertissement de chaleur – niveau 2

Répond au changement de jaune sur la carte d’alerte météo. Il s’agit peut-être d’un pic de chaleurde courte durée (un ou deux jours). Cela peut aussi être un épisode de chaleur persistantles IBM sont en dessous des seuils départementaux, cependant les températures élevées persistent dans le temps (durée supérieure à trois jours).

Lors de canicules, l’ARS prend des mesures de gestion adaptées et appropriées aux caractéristiques de l’épisode, notamment le renforcement des mesures d’information et la préparation d’une montée en puissance du dispositif opérationnel afin de protéger les populations, notamment les plus vulnérables.

Alerte canicule – niveau 3 : Canicule

Répond au changement d’orange sur la carte d’alerte météo ; la canicule est intense et les seuils des indicateurs départementaux sont dépassés pendant 3 jours et 3 nuits consécutifs. Ce niveau est susceptible de constituer un risque pour l’ensemble de la population exposée. Elle correspond à la mobilisation de tous les acteurs concernés et à la mise en œuvre de mesures de gestion adaptées. Elle est déclenchée par l’autorité préfectorale avec le soutien de l’ARS. L’autorité préfectorale s’appuie sur le système ORSEC en fonction des besoins locaux.

Mobilisation maximale – niveau 4 : Canicule extrême

Répond au changement de rouge sur la carte d’alerte météo. Il s’agit d’une canicule qui s’avère exceptionnelle par sa durée, son intensité, son étendue géographique, avec un fort impact sanitaire, avec l’apparition d’effets collatéraux dans différents secteurs. Cette situation nécessite la mise en place de mesures exceptionnelles. La crise devenant intersectorielle, elle nécessite une mobilisation et une coordination maximales de la réponse de l’État. Pour ce faire, le Premier ministre peut « confier la gestion opérationnelle de la crise à un ministre qu’il désigne » en fonction de la nature des événements, du type de crise ou de l’orientation politique qu’il entend donner à son action. .

Pour chacune de ces situations, les préfets mettront en œuvre des mesures de gestion adaptées et appropriées aux caractéristiques de l’épisode (notamment son intensité et sa durée) pour protéger les populations, notamment les plus vulnérables.


Épisode de fortes chaleurs, retrouvez informations et recommandations ici

Le ministère du Travail rappelle les mesures que les employeurs doivent prendre pour protéger leurs employés et assurer leur sécurité :

  • Veiller à ce que les employés disposent d’un approvisionnement régulier et facilement accessible en eau potable fraîche ;
  • Aménager les horaires de travail afin de limiter l’exposition des salariés aux températures les plus élevées de la journée, notamment lorsque le travail nécessite un effort physique soutenu et/ou une exposition à des températures très élevées (travaux en toiture, exposition sous hangars non couverts). exposition isolée, directe et prolongée au soleil ;
  • Reportez les tâches les plus difficiles, à condition qu’elles ne soient pas urgentes.

Ø Mettre à disposition trois litres d’eau au moins par jour et par salarié ;
Ø Mettre à disposition un locale permettant l’accueil des salariés dans des conditions susceptibles de préserver leur santé et leur sécurité. En l’absence d’un tel
local, plan l’aménagement des chantiers pour permettre la protection de leur santé et de leur sécurité

Durant cette période de vigilance saisonnière, l’inspection du travail reste mobilisée. Outre le secteur du BTP, d’autres secteurs jugés à risque font également l’objet d’une vigilance accrue, comme les travaux extérieurs saisonniers (agriculture), la restauration, les boulangeries, les pressings, les blanchisseries, mais aussi les salariés appelés à utiliser leur véhicule.

Les services de santé au travail sont également mobilisés. Ils restent vigilants quant aux mesures de précaution que les employeurs doivent prendre envers leurs salariés, notamment les plus à risque.


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