PASNé sous le nom d’Amicale laïque de Billère en 1949, le club de handball béarnais, aujourd’hui le premier de Nouvelle-Aquitaine, change une nouvelle fois de nom. Après Billère HB, il était déjà devenu Billère Pau Handball Pyrénées il y a quelques années. Sortie Billère en tête de télécabine…
PASNé sous le nom d’Amicale laïque de Billère en 1949, le club de handball béarnais, aujourd’hui le premier de Nouvelle-Aquitaine, change une nouvelle fois de nom. Après Billère HB, il était déjà devenu Billère Pau Handball Pyrénées il y a quelques années. Sortie Billère en tête de télécabine, c’est désormais Pau qui prend les commandes dans la nouvelle appellation et sur le nouveau logo Pau Billère HB. « Ce n’est pas une larme, c’est simplement une évolution de l’histoire. Notre souhait était que le club soit reconnu comme un club de proximité, car c’était plus cohérent qu’il s’adresse au plus grand nombre », explique Jean-Yves Lalanne.
Reste qu’un autre club de handball, au niveau national, porte également le nom de Pau en amont, Pau-Nousty Sports. « Ce n’est pas un problème, il y a le Pau FC et les Bleuets de Pau, constate François Bayrou. Un bémol, les Bleuets évoluent en District cette saison… alors que Pau-Nousty est actuellement 7ème de son groupe Nationale 1, la 3ème division française. Billère est 9ème de Proligue, deuxième division française.
Ambitions budgétaires
Preuve de la transformation du club, un important travail de partenariat est en cours depuis plusieurs saisons et devrait s’intensifier avec les plus grands clubs palois. Sous l’appellation « Club des 5 », une mutualisation des pratiques a lieu régulièrement depuis quatre ans avec l’Élan Béarnais, le Pau FC, le Lons Rugby femmes et la Section Paloise.
Pierre Lahore, directeur général de la Section et ancien joueur du BHB, ne devrait pas être trop dépaysé en découvrant le nouveau logo du club résident du Sporting d’Este, pour l’instant, aux formes très proches de celui du rugby.
L’annonce a été faite ce lundi au Sporting d’Este par le président du club Christian Laffitte, son directeur général Julien Olek, et les maires de Billère Jean-Yves Lalanne et de Pau François Bayrou.
Fabrice Borowczyk
Preuve de la volonté d’évoluer au niveau national, cinq des huit nouveaux partenaires ne sont pas locaux. « Pour pouvoir exister en Starligue (1ère division, NDLR), il faut un budget de 2 millions d’euros. Dès l’année prochaine, nous passerons à 1,5 million (contre 1,3 actuellement). Les 2 millions peuvent être atteints d’ici deux ans », projette Christian Laffitte. Avant de se montrer encore plus gourmand : « Le Fénix Toulouse, qui est aux portes de l’Europe, a un budget de 3,5 millions… à long terme c’est faisable ».
