Le maire Bruno Marchand « n’aime pas ça »

Le maire Bruno Marchand « n’aime pas ça »
Le maire Bruno Marchand « n’aime pas ça »

PARIS | Bruno Marchand n’a pas aimé apprendre que son service de police (SPVQ) met en moyenne deux fois plus de temps que les autres corps policiers avant d’arriver sur place après des appels d’urgence.

« Personne n’aime ça. Il n’y a personne qui dit que c’est une bonne idée qu’on ait des exemples où on n’atteint pas les cibles», a reconnu le maire de Québec, hier, depuis Paris, où il termine aujourd’hui. aujourd’hui sa mission européenne.

Précisant qu’il ne connaissait pas lui-même cette statistique avant la publication de l’article Journal, M. Marchand a assuré « qu’on travaille là-dessus. Nous en discuterons et nous trouverons des solutions.

Le maire n’a toutefois pas voulu faire de lien entre ce dossier et celui des négociations qu’il mène actuellement avec le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, en vue de doter le Service de police de la ville de Québec (SPVQ) de plus de moyens pour lutter contre les crimes violents. “Je ne confondrai pas les deux dossiers”, a-t-il prévenu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de connexion du tout. Mais ici, je n’en profite pas pour poursuivre nos demandes.

Bruno Marchand a également pris la même distance par rapport aux pourparlers que mène actuellement la Ville avec la Confrérie des policiers de Québec pour renouveler leur contrat de travail expiré depuis plus de neuf mois. Selon lui, « les enjeux de négociation ne portent pas sur ces éléments. Nous voulons les voir se concrétiser le plus rapidement possible avec le meilleur accord. »

“Pas de mauvaise foi”

Dans son rapport d’hier, La Revue a révélé qu’il a fallu près de deux ans pour mettre la main sur les délais d’intervention prioritaire du SPVQ. La police québécoise a dans un premier temps refusé de transmettre ces données, invoquant des raisons de sécurité. Après un processus de médiation sous l’égide de la Commission d’accès à l’information, notre Bureau d’enquête a récemment obtenu les statistiques demandées.

Le maire de Québec estime-t-il donc qu’il y a un enjeu de transparence au SPVQ ? « Il y a des éléments sur lesquels je souhaiterai discuter avec le chef [de police]voyez sa compréhension et parlons-en. Nous prendrons le temps d’en discuter. Il n’y a aucune mauvaise foi de la part de la police pour cacher des informations », a-t-il assuré.

Ce dernier a ensuite insisté sur le fait que son administration « a fait plus que jamais avec l’open data. Cela ne remet pas en cause nos promesses et toutes les actions entreprises dans ce sens.

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