“Le gigot du Dimanche”, une BD 100% tarnaise, sort ce jeudi 2 mai

“Le gigot du Dimanche”, une BD 100% tarnaise, sort ce jeudi 2 mai
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l’essentiel
Philippe Pelaez, prolifique scénariste castrais, et le très coté dessinateur Espé, originaire de Mazamet, ont uni leur talent pour sortir une nouvelle bande dessinée intitulée « Le gigot du Dimanche » dont l’histoire se déroule à Gaillac.

On ne le présente plus aux fans de bandes dessinées. Bien qu’il ait commencé à écrire des scénarios un peu par hasard il y a une dizaine d’années, Philippe Pelaez est aujourd’hui un auteur prolifique reconnu. A tel point que le professeur d’anglais, originaire de Castres, qui travaille à La Réunion depuis plusieurs années, sera bientôt mis en chômage technique pour se consacrer à 100 % à l’écriture. Mais en attendant, celui qui est toujours sur 4 à 5 scénarios en même temps continue de sortir des albums quasiment les uns après les autres. Pas moins de neuf l’an dernier, et huit sont programmés cette année.

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Le prochain, intitulé « Le gigot du Dimanche », aux éditions Grand Angle, sort ce jeudi 2 mai. Une première collaboration avec le célèbre et très coté designer Espé, alias Sébastien Portet, originaire de Mazamet. Une BD 100% tarnaise, d’autant qu’elle se déroule à Gaillac ! Avec ce scénario, Philippe Pelaez retrouve en effet son Tarn natal qu’il avait déjà mis en scène en 2020 dans l’album “Dans mon village on mangeait des chats” où l’intrigue se déroule à Saïx, près de Castres où il a passé son enfance et où sa famille vit toujours. vies.

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«J’avais totalement succombé au talent d’écrivain de Philippe»

C’est lors d’un festival de BD à Angoulême que le Castrais de 54 ans a proposé cette collaboration à Espé, avec qui il sympathisait en partageant des souvenirs communs du Tarn. « J’ai accepté sa proposition de lire ce projet, tout en lui disant que je n’aurais jamais le temps de le dessiner, compte tenu de mon emploi du temps très chargé », se souvient le dessinateur. Quelques jours plus tard, j’ai reçu le scénario. En le lisant, j’ai dessiné toute une page d’expressions faciales, de visages et de personnages. Il était trop tard : j’avais complètement succombé au talent d’écrivain de Philippe. J’ai ensuite fait tout ce que j’ai pu pour trouver du temps. de me plonger à 2000% dans cette histoire ».

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C’est l’histoire d’un petit garçon de 11 ans, Pilou, qui se rend, comme souvent le dimanche, à Gaillac chez sa grand-mère pour le traditionnel repas familial. Mais nous sommes en 1981, une semaine après l’élection de Mitterrand, et les dissensions sont nombreuses au sein de la famille. Mais Pilou s’en fiche : il est toujours très heureux de revoir son arrière-grand-mère, Mémé. Les autres membres de la famille sont également heureux de venir à Gaillac, mais pour autre chose : il y a un trésor de Louis d’or caché quelque part dans la maison, et tout le monde aimerait savoir où il est caché.

« Les repas du dimanche rythmés par le match de rugby l’après-midi et le loto le soir »

Un scénario un peu autobiographique « même s’il n’y a pas de trésor familial » sourit Philippe Pelaez. “C’est une tranche de vie, une sorte de jeu autour des liens familiaux, les repas du dimanche rythmés par le match de rugby l’après-midi et le loto quine le soir”, explique l’auteur qui puise souvent son inspiration dans sa famille “sujet idéal pour raconter”. une histoire”. Les personnages sont un joyeux amalgame des membres de ma famille, avec leurs défauts et leurs qualités. Seul Pilou est authentique : c’est moi, à 11 ans. Écrire sur son enfance, c’est se voir et parfois se retrouver.

Et Philippe Pelaez a déjà réfléchi à une suite qui s’appellera « L’Omelette espagnole » et qui se déroulera à Castres, notamment au collège Jean-Jaurès. On se lèche déjà les lèvres.

 
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