Au Sénégal, les élections législatives du 17 novembre seront-elles un second tour de la présidentielle de mars 2024 ? Alors que l’une des coalitions d’opposition, Takku Wallu Sénégal, a désigné l’ancien chef de l’Etat Macky Sall comme tête de liste nationale, Pastef, au pouvoir, a choisi le Premier ministre Ousmane Sonko pour obtenir la majorité à l’Assemblée nationale, donnant ainsi cette élection donne l’apparence d’un duel entre ces deux figures majeures de la politique sénégalaise.
Avec notre correspondant à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff
Macky Salltête de liste pour la coalition qui rassemble son parti l’APR, mais aussi le PDS de Karim Wade et une centaine d’autres mouvements, c’était un « choix naturel », affirme Pape Mahawa Diouf, l’un des cadres de l’APR qui assure que l’ex-président « sa personnalité et son palmarès ” a fait ” unanimité », avec les membres de cette alliance sur laquelle il a beaucoup travaillé ces derniers jours. ” C’est une personnalité très forte, c’est donc logiquement lui qui est venu porter le projet électoral de la coalition. », poursuit-il.
Véritable début de campagne
Lors des deux dernières alternances, les Sénégalais ont toujours confirmé aux législatives le choix fait lors de la présidentielle, rappelle le professeur de sciences politiques Moussa Diaw : « Six mois après, il y a peu de chance que les Sénégalais changent d’avis », dit-il.
L’opposition divisée
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