Le tribunal correctionnel de Verviers s’est penché lundi sur une affaire de moeurs impliquant un entraîneur de ping-pong. Le trentenaire est accusé de viol et d’atteinte à l’intégrité sexuelle d’une jeune fille sur laquelle il exerçait une certaine autorité. Le tribunal ajoute également une prévention de l’incitation à la débauche.
Les faits qui datent de 2018 et 2019 ont été mis au grand jour en septembre 2020, lorsqu’une plainte pour viol a été déposée par la jeune femme.
» Dans ses déclarations, la jeune fille évoque d’abord une relation normale entre un entraîneur et un athlète. Par la suite, le prévenu a commencé à lui envoyer des messages à caractère sexuel. Il s’est rapproché physiquement d’elle pendant l’entraînement, la considérait comme son poulain ?, a expliqué le procureur de la République qui a souligné l’appétit sexuel important de l’accusé. Ce dernier a également indiqué lors de l’audience qu’il avait eu entre 25 et 30 partenaires sexuels et qu’il avait des besoins sexuels assez importants.
» Dans les messages qu’il lui envoyait, il lui demandait d’aller aux toilettes, faisait des allusions sexuelles. A plusieurs reprises, il lui a expliqué que ce serait bien qu’il soit son premier amant.a indiqué le parquet, qui a précisé que des pénétrations numériques avaient eu lieu mais aussi une relation complète.
Jugement le 24 mai.
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