Catherine Dorion avait-elle raison de critiquer Gabriel Nadeau-Dubois ? – .

Catherine Dorion avait-elle raison de critiquer Gabriel Nadeau-Dubois ? – .
Descriptive text here

La démission d’Émilise Lessard-Therrien lundi a fait l’effet d’une bombe au sein de Québec solidaire, selon Mario Dumont qui soulève par ailleurs une forme de redondance avec les arguments contre le co-porte-parole masculin rédigés par Catherine Dorion.

• Lire aussi : Émilise Lessard-Therrien quitte son rôle de co-porte-parole féminine de Québec solidaire

• Lire aussi : Départ d’Émilise Lessard-Therrien : «J’assume ma part de responsabilité dans cet échec», affirme GND

• Lire aussi : Lessard-Therrien démissionne : « Ça ne va pas très bien dans ce parti-là », dit Richard Martineau

«Quand Catherine Dorion a critiqué Gabriel Nadeau-Dubois, nous l’avons pris avec des pincettes en disant: ‘Catherine Dorion ne doit pas être facile à travailler’», raconte le chroniqueur de l’émission. 100% Actualités.

Ce sont les nombreuses attaques de l’ancienne députée solidaire envers « le Parlement, le système politique, Québec solidaire et le chef » qui ont noyé son argument, souligne M. Dumont.

Ce ne serait toutefois pas le cas d’Émilise Lessard-Therrien.

« Ce que nous avons vu de l’extérieur, c’est un député efficace qui semblait bien travailler en équipe », dit-il.

« Tout d’un coup, elle claque la porte pour quelques mois [après avoir été élue comme co-porte-parole féminine], ce qui s’est passé?” il demande.

Selon lui, soit Mme Lessard-Therrien a manqué de résilience et aurait pu attendre d’occuper le poste de co-porte-parole pendant une année complète avant de prendre cette décision, soit «[il n’a] sans tenir compte de l’ampleur » de la situation.

« Tirer une conclusion aussi drastique en si peu de temps, c’est comme si vous aviez vécu un traumatisme », affirme-t-il. J’ai l’impression qu’on passe à côté d’un morceau de ce qui s’est passé en interne, mais disons que la conséquence est grande.

Réviser la formule du co-porte-parole ?

Mario Dumont ne s’en cache pas : il n’adhère pas à la formule du co-porte-parole.

«Ça m’énerve, je ne trouve pas que ce soit bien», dit-il sans détour.

Il explique d’abord que la notion de co-porte-parole complique l’application de la loi électorale puisqu’aucun de ces représentants n’est le chef du parti.

“Chaque parti nomme un chef, puis le chef a de lourdes responsabilités si les choses tournent mal ou s’il y a des fraudes”, estime l’analyste. Les co-porte-parole ne se mettent pas en charge. C’est Nicolas Chatel-Launey – un inconnu que le public n’a quasiment jamais vu à la télévision – qui en est le leader inscrit. Au sens de la loi électorale québécoise, celui qui porte toutes les responsabilités de leader est quelqu’un à qui on ne peut pas poser de questions en entrevue.»

«Je trouve donc que leur structure ne fonctionne pas», dit-il. C’est un monstre à deux têtes.

Par ailleurs, un autre problème se pose si le parti se retrouve au pouvoir.

« Si Québec solidaire gouverne un jour, il lui faudra un premier ministre », rappelle-t-il. Nous devrons prendre la décision la plus difficile de l’histoire du mandat. Vous avez deux options, vous avez deux mauvais choix. À un moment donné, il faut un patron, ça peut être un homme ou une femme, mais il faut quelqu’un qui décide.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV l’ambassadeur d’Israël en Suisse parle de l’UNIL
NEXT Ousmane Sonko suspend toute construction sur le domaine public maritime