De nombreuses personnes étaient présentes ce samedi matin devant la nouvelle école primaire de la commune. Dès 10 heures, la préfète du Lot Claire Raulin a coupé le ruban tricolore devant les invités : Anne-Cécile Vialle, sous-préfète, Raphaël Daubet et Jean-Marc Vayssouze, sénateurs, Gaëligue Jos, conseillère départementale, Serge Rigal, conseiller départemental. , Xavier Papillon , directeur de l’Éducation nationale du Lot, Christophe Proença, président de Cauvaldor, Geneviève Lasfargues conseillère régionale, M. Arcangeli, architecte, les maires des communes voisines, Jean-Claude Requier ancien sénateur, les présidents d’associations, le personnel enseignant , les habitants de la commune.
A 10h15, Habib Fenni, maire de la commune, a tiré sur le cordon révélant la plaque au nom de l’école, École Thomas Pesquet.
Thomas Pesquet, invité, a été excusé de son absence, détenu pour diverses occupations en Allemagne. M. Fenni dans son discours a passé en revue l’historique du projet. Deux écoles à Sarrazac, une à Cressensac et la rencontre des deux communes : l’opportunité s’ouvre donc pour un projet réunissant les trois écoles. Projet difficile à faire passer pour les Sarrazacois comme pour les Cressensacois. Cependant, M. Fenni a été réélu en 2020 et le projet est devenu réalité. Il remercie les habitants.
Un bâtiment à énergie positive
Ce bâtiment est en Bepos, c’est à dire à énergie positive, il produit plus d’électricité qu’il n’en consomme grâce à l’énergie photovoltaïque ; ce mois-ci, c’était l’équivalent de 24 ménages. Depuis le 1er novembre 2023, 1 530 kg de CO2 ont été économisés, ce qui correspond à 527 litres de carburant.
L’école produit entre 2 000 et 7 000 kWh/mois, le surplus d’électricité est assimilé par le réseau EDF qui restitue ce surplus à travers une rémunération monétaire de 3 000 à 4 000 € par an. Le chauffage se fait par géothermie en hiver, avec sept sondes à 140 mètres de profondeur et géo-rafraîchissement en été. Cette liste nous amène naturellement au choix du nom de l’école en s’appuyant sur l’astronaute Thomas Pesquet, le meilleur ambassadeur vivant de la préservation de la planète parmi les plus jeunes.
L’école Thomas-Pesquet a coûté 3 129 892 €, dont 700 000 € autofinancés par la commune. M. Fenni remercie le préfet, le président de région, le président du département du Lot, le président de Cauvaldor pour leur financement, mais aussi la société Photosol qui a soutenu matériellement le projet, le personnel enseignant, les agents municipaux, les parents d’élèves. étudiants pour leur confiance dans le projet. Puis il a clôturé son discours par une citation de Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante que nous puissions utiliser pour changer le monde. »
Les fonctionnaires ont alors pris la parole. A la fin des discours, les enfants ont chanté, avant qu’un cocktail ne soit servi.
