Les politiques genevois attendent avec impatience la conférence de presse du SIG de demain. De gauche à droite, tout le monde souhaite que la lumière soit faite sur la surfacturation et les embauches familiales. Certains réclament la démission de Christian Brunier.
Les yeux de la sphère politique genevoise sont rivés sur le GIS. Après les cas de surfacturation et l’embauche de quatre proches du directeur général, les députés sont unanimes. Tout le monde veut de la transparence.
Les recrutements douteux ont-ils été effectués conformément aux processus ? Quid des 22 millions surfacturés aux Genevois ? Les politiques attendent des réponses concrètes de la part du président du conseil d’administration, Robert Cramer.
Christian Brunier part-il ?
Pour le MCG et le PLR, la position de Christian Brunier n’est plus tenable. “M. Brunier a un problème de crédibilité, une démission serait honorable pour lui», estime le président François Baertschi (MCG). “Si le directeur général faisait un pas de côté, le temps de clarifier les différents sujets qui se posent, ce serait un pas vers le rétablissement de la confiance”, a déclaré le PLR Pierre Nicollier.
Les autres partis ne souhaitent pas tirer de conclusions hâtives. Pour Le Centre, Liberté et Justice sociale et les Verts, il faudra attendre la réaction du Conseil d’administration. L’UDC souhaite, pour le moment, laisser travailler la Commission Contrôle Gestion. Enfin, le Parti socialiste juge « totalement prématuré » de parler de la démission du directeur général de la SIG.
Au-delà des sujets déjà connus, certains élus s’interrogent sur les finances de l’administration publique. “Et après? Est-ce qu’une prime a été versée à la direction générale, ce sont des éléments que nous aimerions connaître», souligne le député Stefan Balaban (LJS), membre de la commission de l’énergie et des services industriels.
Les questions et les doutes sont nombreux. Les SIG ont promis des éclaircissements. Leur prise de parole sera à suivre en direct ce mardi à partir de 10h55 sur Léman Bleu.
