La gare du futur à La Courneuve – Seine-Saint-Denis – .

La gare du futur à La Courneuve – Seine-Saint-Denis – .
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Les travaux avancent… enfin… vite… C’est extrêmement impressionnant, surtout quand on descend au 2ème sous-sol : on voit les rails déjà posés, les tunnels creusés (ils sont sur presque toute la ligne). On anticipe : d’un côté on arrive à Saint-Denis, de l’autre on va au Bourget. Vous pouvez traverser la Seine-Saint-Denis jusqu’à Noisy avec la ligne 16. » Pour Corentin Duprey, vice-président du Département en charge de la mobilité durable et du développement régional » A l’heure où nous avançons dans la mise en œuvre du Grand Paris Express, nous sommes pleinement conscients que nous vivons un moment historique pour la Seine-Saint-Denis ». Demain La Courneuve-Roissy, en moins de 20 minutes, La Courneuve-Saint-Denis Pleyel, en quelques minutes, La Courneuve-La Défense en 20 minutes au lieu de 52 minutes aujourd’hui en transports en commun. En parcourant les sous-sols de la gare des Six-routes, tout devient plus concret. « Nous venons d’être confirmés avec les délais de livraison des lignes 16 et 17 pour 2026 », assure-t-il. Ensuite, il y aura la ligne 15. » J’aurais dû commencer par la ligne 14 qui sera mise en service jusqu’à Saint-Denis Pleyel en juin « .

Reconnecter les résidents

Corentin Duprey ajoute : « les habitants de La Courneuve mais aussi ceux de Sevran, Clichy-Montfermeil, Noisy, seront demain connectés au reste du département, au reste de la région. Cela rapproche les Séquano-Dyonisiens des lieux d’emploi, des lieux de culture, des lieux d’échange. Ce sera vraiment une très grande transformation pour la Seine-Saint-Denis. Il y avait le métro parisien au début du XXe siècle. C’est au tour des Grands Parisiens, notamment ceux qui habitent la Seine-Saint-Denis, de vivre un moment historique. Et pour nous, élus, c’est un grand plaisir de voir la transformation de ce territoire que nous espérons concrétiser avec ce Grand Paris express. »

En passant sous la grande arche de la gare, réalisée en briquettes rouges, les élus départementaux se rendent compte à la fois de la prouesse technologique et de la beauté des lieux. ” Pour moi qui ai vu la genèse de ce projet, ça a été beaucoup d’émotion. explique Zaïnaba Saïd Anzum, conseillère départementale du canton de La Courneuve. Au-delà du fait que cela va changer la vie des gens – le rapport à la distance sera complètement gommé par ces grandes gares du Grand Paris –, je retiens la beauté de cette gare. Bravo pour la beauté de cette station. »

Le clin d’œil historique

Zaïnaba Saïd Anzum apprécie que cette gare des Six Routes, avec la présence de cette brique, rende hommage au passé industriel de sa ville : « En prenant en compte cette spécificité, nous valorisons cet aspect de notre passé. , on n’a pas honte d’avoir un passé industriel. C’est quelque chose de beau et on a droit à la beauté « . Et de citer le chef-lieu de Mécano situé dans une ancienne usine, les usines Babcock qui seront également réhabilitées et transformées en logements.

Sur la façade de la gare, on aperçoit déjà un morceau de la grille blanche stylisée qui recouvrira entièrement le bâtiment et permettra à la végétation plantée à sa base dans le sol de s’y accrocher. Et Zaïnaba Saïd Anzum d’ajouter : « Le Département aménagera les abords de cette gare jusqu’au parc Georges-Valbon. L’ensemble de la RD 901 sera requalifié, c’est en cours. Un parcours très boisé pour inviter de nombreux usagers à rejoindre le parc George-Valbon à partir de cette station. C’est le parc qui entre dans la ville. Et c’est aussi une autre façon de voir les choses. »

Reste à mettre la touche finale à ce projet d’envergure réalisé en tandem par les architectes Chartier-Dalix et l’artiste Duy Anh Nhan Duc. Le premier prévoyait de faire pousser des arbres sur le toit de la gare. Tandis que le second prélèvera des plantes et des graines du Parc départemental Georges-Valbon tout proche pour les enfermer ensuite entre deux parois vitrées. Duy Anh Nhan Duc souhaite également peindre son œuvre intitulée « Empreintes » en or au plafond. Elle s’inspire à la fois des lignes des mains des habitants de La Courneuve et des végétaux car à force de s’entrecroiser, de se poursuivre et de s’enchevêtrer elles deviennent des racines dorées.

 
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