Publié le 1er octobre 2024 à 16h05 / Modifié le 1er octobre 2024 à 16h16
Et voici Chloé Frammery, la passionaria des coronasceptiques et autres complotistes locaux, de retour au palais de justice de Genève. Cette fois, elle ne se présente pas comme accusée dans l’enregistrement non autorisé d’une conversation, mais comme plaignante dans une affaire de diffamation. L’ancienne professeure de mathématiques, licenciée pour manquement à ses fonctions, s’insurge contre trois articles publiés par Heidi. actualités (médias de groupe Temps) le décrivant comme un vecteur d’antisémitisme. Une hérésie, assure-t-elle, qui a fini par noircir sa réputation et faire d’elle une paria. “Je suis au chômage depuis deux ans et toutes mes candidatures ont reçu une réponse négative.”
Pour l’audience au tribunal de police, la plaignante, candidate malheureuse aux dernières élections fédérales, a réuni ses aficionados via les réseaux sociaux. La salle est trop petite pour accueillir tous ces gens venus soutenir (bruyamment) sa muse, qui se présente sans avocat pour demander une condamnation qui lui rendrait son honneur. Sur le banc des accusés, Serge Michel, rédacteur en chef d’Heidi. news, et son collaborateur de l’époque, Grégoire Barbey, défendu par MM. Raphaël Jakob et Marc Balavoine, plaident la justesse de leurs propos, leur bonne foi, et donc leur acquittement.
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