la ville de Bienne n’en veut pas

la ville de Bienne n’en veut pas
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A Bienne, les communistes voient rouge.clé de voûte

Le congrès fondateur du « Parti communiste révolutionnaire » n’aura pas lieu dans un bâtiment emblématique de la ville de Bienne. Rejetés par les autorités, les communistes vont créer leur parti dans un lieu tenu secret.

29/04/2024, 11:5429/04/2024, 11h55

Les quelque 200 participants à la création du nouveau Parti communiste révolutionnaire ne pourront pas tenir leur congrès de fondation au sein de la Maison du Peuple de la ville de Bienne, du 10 au 12 mai.

Les autorités locales en ont décidé ainsi. Selon Cliquez, cela ne serait pas étranger aux vives critiques exprimées par l’UDC au conseil communal de Bienne. Les responsables du PCR estiment qu’il s’agit d’une « pression politique ».

Le congrès aura lieu dans un lieu secret

La ville de Bienne s’en défend et indique que la location “a été acceptée par erreur”, s’agissant d’une réservation provisoire qui n’aurait pas dû être confirmée. Pourtant, la salle avait déjà vu des communistes s’y rassembler en février dernier, lors de réunions préparatoires en vue de la création du congrès fondateur.

La Maison du Peuple, à Bienne, le 10 février 2024.Image : CLÉ DE CLÉ

Les dirigeants du parti néo-communiste suisse — lié au mouvement universitaire marxiste « L’Étincelle » — ont annoncé qu’ils tiendraient toujours leur congrès, mais dans un endroit secret. Cela aura lieu «dans la région de Berne».

À Fribourg et Genève, remue-méninges communistes

Pour rappel, l’annonce de la création d’un nouveau parti communiste fin 2023 a fait des vagues. Via une série d’affiches de recrutement affichées dans plusieurs villes et universités, tout d’abord.

Ensuite, la création de deux branches au sein des universités de Genève et de Fribourg n’a pas manqué de raviver la polémique sur les tentatives d’entrée de diverses organisations en vue de la création du Parti communiste révolutionnaire, à l’échelle suisse.

A Genève, les organisations communistes liées au PCR étaient tolérées dans l’enceinte de l’université, mais seulement à condition de payer la location des salles – comme peut le faire toute association. Une manière pour l’institution de montrer qu’elle ne cautionne pas le « prosélytisme politique » des communistes.

Quant à l’Université de Fribourg, bien qu’elle ait laissé prospérer en son sein « l’École Lénine » pendant plusieurs semaines, elle a fini par interdire l’organisation en avril, estimant que la confiance avait été rompue. En effet, il s’agissait ni plus ni moins d’ouvrir la voie à la création du PCR.

(acu)

Après le drame de Bremgarten, on a beaucoup bavardé autour de la machine à café : l’armée suisse, quelle bande de perdants qui ne servent à rien. Cependant, il y a quelque chose qui fonctionne dans l’armée et il faut s’en souvenir.

Mardi, un drame a frappé de plein fouet une école de recrues : touché à la tête, un militaire est mort à quelques mètres de ses camarades. Les premières conclusions de la justice militaire penchent vers l’hypothèse du suicide.

 
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