les 32 milliards FCFA de faux billets toujours sous enquête ? – .

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Le trafic de faux billets semble atteindre des niveaux insoupçonnés au Sénégal : des hommes d’affaires, de simples citoyens, des étrangers, des techniciens du génie civil, des élus et autres faussaires officiels, etc., ont été répertoriés dans ce trafic. En novembre 2019, la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane, après plusieurs jours de surveillance, est parvenue à arrêter Seydina Fall, alias Bougazelli, député du parti au pouvoir, en flagrant délit de trafic présumé de faux billets. puis, l’Alliance pour la République (APR). Bougazelli a été arrêté jeudi 14 novembre 2019, à la station service de Ngor par des éléments de la SR de la Gendarmerie, avec 32 milliards FCFA de faux billets de banque. Les gendarmes lui ont tendu un piège suite à l’arrestation de M. Mamadou Samb avec de faux billets.

Présenté à l’ancien doyen des juges d’instruction, feu Samba Sall, après deux jours de garde à vue dans les locaux de cette unité spéciale de la Gendarmerie, il a finalement été placé sous mandat d’arrêt pour crimes. « association de malfaiteurs, contrefaçon de billets de banque ayant cours légal, blanchiment et corruption », pour avoir proposé aux gendarmes enquêteurs, pour les soudoyer, 10 millions FCA en échange de sa liberté. Tout comme ses cinq (5) acolytes présumés, dont un Burkinabé.

Mais, le 3 juin 2020, après un peu plus de sept (7) mois de prison, il a pu retrouver sa liberté, après plusieurs rejets de demandes de liberté provisoire présentées par ses avocats, pour raisons médicales, à l’ex- doyen des juges d’instruction. Une liberté provisoire qui perdure jusqu’à aujourd’hui, sans que les Sénégalais soient édifiés sur les tenants et les aboutissants de cette affaire qui a défrayé la chronique car elle a ébranlé la deuxième institution du pays (l’Assemblée nationale dont le président est la deuxième personnalité du Sénégal, après le Président de la République).

Réagissant à cette libération conditionnelle, le Garde des Sceaux de l’époque, dans un communiqué rendu public, a précisé qu’il ne s’immisçait pas dans la procédure judiciaire contre l’accusé et qu’aussi que le dossier de ce dernier est toujours en instance. mains du juge d’instruction. « Les investigations poursuivent leur cours, à charge et à décharge, à l’issue desquelles, la décision sera prise ou non, de le traduire devant le tribunal de première instance s’il y a lieu », a déclaré le ministère de la Justice. Non sans remarquer que « Les motifs du placement sous mandat de dépôt et de mise en liberté provisoire inhérents au secret de l’instruction ne sont connus que du juge d’instruction, du procureur de la République et du conseil ». Ainsi, soulignera-t-il, dans le même document : « toutes autres informations et interprétations sur la décision de libération et sur l’issue qui sera donnée à l’affaire constituent des spéculations gratuites ». Bougazelli est depuis libre comme l’air.

I.DIALLO

 
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