Jean-Michel Coutu partisan de nouvelles lois pour les pharmaciens

Jean-Michel Coutu partisan de nouvelles lois pour les pharmaciens
Jean-Michel Coutu partisan de nouvelles lois pour les pharmaciens

Le président de la division pharmacie de Metro, qui représente les marques Jean Coutu et Brunet, estime que les pharmaciens peuvent jouer un rôle encore plus important dans le système de santé, malgré la pénurie de personnel. Jean-Michel Coutu plaide en faveur du projet de loi 67.


Publié à 00h42

Mis à jour à 6h00

Ce projet de loi, déposé en juin par la ministre et présidente du Conseil du Trésor Sonia LeBel, vise à élargir le champ d’exercice de divers professionnels, dont les pharmaciens.

Selon Jean-Michel Coutu, petit-fils du célèbre Jean Coutu, les pharmaciens sont capables « d’intégrer de nouvelles procédures à leurs opérations » malgré le manque de personnel en pharmacie. Ils y sont parvenus ces dernières années, dit-il.

« Cette année encore, les pharmaciens affiliés à nos réseaux [Jean Coutu et Brunet] ont fourni plus de trois millions de services cliniques, dont environ 600 000 liés à des affections mineures, a-t-il déclaré dans un entretien avec La presse. Cela s’ajoute aux millions de conseils donnés chaque jour contribuant à alléger la pression sur le système de santé. »

Jean-Michel Coutu reconnaît que les 560 franchisés de Jean Coutu et Brunet ne sont pas à l’abri du phénomène d’heures d’ouverture réduites des pharmacies, observé depuis la pandémie de la COVID-19 au Québec.

Lire le dossier « Horaires d’ouverture de la pharmacie : désolé, nous sommes fermés »

« Nous n’en sommes certainement pas là où nous en étions en termes d’accessibilité avant la COVID-19 », a-t-il déclaré. Selon lui, différents facteurs entrent en jeu, dont la pénurie de pharmaciens. « Il y a aussi certains secteurs où le trafic en fin de journée n’a pas repris de la même manière suite au COVID. »

Pour régler le problème du personnel, Jean-Michel Coutu estime qu’il faut, entre autres, continuer d’augmenter le nombre d’étudiants admis en pharmacie, comme cela a été le cas au cours des dernières années. «Il est clair qu’ouvrir une autre faculté au Québec serait quelque chose que nous considérerions comme une bonne nouvelle», juge-t-il.

Actuellement, seules l’Université de Montréal et l’Université Laval, au Québec, offrent le 1est cycle en pharmacie.

Un projet de loi qui va faciliter la vie

Le projet de loi 67 facilitera la vie des pharmaciens en levant « certaines restrictions », selon Nathalie Plante, vice-présidente à la pharmacie et aux soins de santé de la division pharmacie de Metro. Ils auront notamment « plus de latitude » pour substituer des médicaments et n’auront alors plus besoin de contacter le médecin du patient.

Les pharmaciens pourront également prolonger les prescriptions pour une durée plus longue que celle initialement prévue par le médecin. « Actuellement, un médecin qui prescrit pour deux mois peut prolonger la prescription d’un maximum de deux mois, explique Nathalie Plante.

Lors du dépôt de son projet de loi, Sonia LeBel a indiqué que les pharmaciens pourraient également prescrire des médicaments pour les « maladies du quotidien ». La liste des maladies sera établie ultérieurement par règlement.

 
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