Depuis le début de l’alerte, au total 26 cas de choléra ont été confirmés à Mayotte. Face à cette situation préoccupante, le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) et l’Agence Régionale de Santé (ARS) ont pris des mesures pour assurer la prise en charge des malades et limiter la propagation de la maladie.
Afin de répondre aux besoins croissants, le CHM a décidé d’ouvrir une deuxième « unité choléra » au sein du centre médical de référence de Dzoumogné. Cette initiative permettra de mieux prendre en charge les malades du choléra et d’augmenter les capacités d’accueil.
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©Mayotte 1ère
En attendant l’arrivée de renforts supplémentaires, le CHM a concentré son personnel sur les soins liés au choléra. Ainsi, tous les dispensaires sauf ceux de Jacaranda et Mtsapere seront fermés. Toutefois, des soins de garde seront maintenus dans les différents centres médicaux de référence, afin d’assurer la continuité des services de santé.
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©Raïnat Aliloiffa
Parallèlement, l’ARS a renforcé ses interventions de terrain à Koungou, dans le but de contenir et réduire le risque de propagation du choléra. Un centre de dépistage et de référence a été mis en place pour faciliter l’accès aux soins et orienter les personnes vers les dispositifs de vaccination et de dépistage. Des opérations de vaccination sont également organisées depuis plusieurs jours pour protéger la population contre le choléra. Par ailleurs, des patrouilles sanitaires sont effectuées dans la région afin de diffuser largement les recommandations sanitaires et assurer un suivi régulier des personnes.
La préfecture et l’ARS de Mayotte s’engagent à tenir la population informée de l’évolution de la situation. Il est essentiel de rester vigilant et de respecter les mesures de prévention et d’hygiène recommandées par les autorités sanitaires. Ensemble, nous pouvons faire face à cette situation et protéger la santé de tous.
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©Mayotte 1ère
Dans un communiqué, le député Mansour Kamardine demande à l’Etat de prendre ses responsabilités.
« Face à cette situation critique, il est urgent de prendre des mesures pour protéger l’ensemble de la population mahoraise. Je demande donc la mise en œuvre immédiate d’un plan général de vaccination, accessible à tous, notamment aux enfants et aux personnes vulnérables. Cette vaccination volontaire permettrait de contenir la propagation du choléra et de limiter les risques pour la population.
Et Mansour Kamardine d’ajouter :
” Il est également indispensable de mettre en place le « rideau de fer en mer » promis par le gouvernement afin de contrôler l’accès clandestin par voie maritime à Mayotte. Une transparence totale sur la situation épidémique actuelle et la date d’entrée en vigueur de cette mesure est également nécessaire. Les annonces gouvernementales doivent être suivies d’actions concrètes pour restaurer la confiance de la population mahoraise et assurer sa sécurité sanitaire. »
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