Dans le Maine-et-Loire, un tiers des entreprises envisagent d’embaucher en 2024 mais peinent à recruter

Dans le Maine-et-Loire, un tiers des entreprises envisagent d’embaucher en 2024 mais peinent à recruter
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La croissance stagne en . Toutefois, les entreprises continuent d’embaucher massivement. L’enquête France Travail (anciennement Pôle emploi) réalisée fin 2023, dont la version départementale a été présentée vendredi 26 avril 2024 à Angers (Maine-et-Loire) montre que les besoins en main d’œuvre des entreprises du Maine -et- La Loire reste forte.

Certes, un ralentissement important se fait sentir. Les besoins de 4.500 entreprises (sur 19.400 établissements interrogés, soit 23% des réponses) diminuent de 6,7% par rapport à 2023. « Mais nous sommes toujours à un niveau d’intentions d’embauche très fort. Nous en avons enregistré 46 729. Un établissement sur trois (32,4 %) dans le Maine-et-Loire prévoit de recruter en 2024. » souligne Fabienne Picardat, directrice territoriale de France Travail dans le Maine-et-Loire. Le marché du travail est donc loin d’être à l’arrêt.

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Quels secteurs recrutent ?

Les services restent le premier secteur qui recrute (50%). L’industrie agroalimentaire et l’agriculture suivent de près (25%), suivies par l’industrie (10%), le commerce (10%) et la construction (5%).

Face à une crise majeure depuis l’année dernière, la construction revoit ses intentions à la baisse : – environ 28 % dans le Maine-et-Loire. La plus grosse baisse. Le commerce se serre également la ceinture et prévoit un tiers d’embauches en moins qu’en 2023.

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Une hausse des projets saisonniers

Au sommet des métiers les plus recherchés figurent de loin les vignerons, les arboriculteurs, les agriculteurs, les maraîchers et les horticulteurs. L’année dernière, la grippe aviaire a décimé les exploitations agricoles et douché l’optimisme de certaines entreprises. Ils retrouvent le moral.

Et les intentions du secteur augmentent clairement la part des emplois saisonniers attendue en 2024, en hausse de 5% par rapport à 2023. 75% des besoins dans l’agriculture et l’industrie concernent les emplois saisonniers. Là où le bâtiment, par exemple, n’a que 2% de besoins temporaires : il cherche plutôt à pérenniser ses emplois.

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Du projet à la réalité

Les intentions sont donc là. Après ? Trouver le bon candidat reste compliqué. Six projets de recrutement sur dix sont jugés “difficile” par les recruteurs. La tension, moins forte que les années précédentes, se fait sentir. Principalement dans les secteurs de Cholet, Mauges ou Segré, qui atteignent le plein emploi. Les entreprises doivent alors adapter leurs méthodes de recrutement et accepter de ne plus chercher de moutons à cinq pattes pour transformer les besoins en véritables embauches.

 
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