Le nombre de maisons de plus d’un million de dollars a augmenté à Montréal cette année, mais ce phénomène est répandu à l’échelle de la province, selon un expert.
Cette situation pourrait s’expliquer par la baisse des taux d’intérêt aux mêmes conditions sur ce marché.
« L’année dernière, nous avions des taux d’intérêt pour des durées de 3 à 5 ans qui étaient d’environ 6,5 %. Cette année, nous avons commencé avec des taux qui tournaient plutôt autour de 5% pour les mêmes durées. Il suffisait de dire que les taux n’allaient pas augmenter pour recréer une activité importante de la part des acheteurs dans ce créneau de prix», a expliqué Georges Bardagi, courtier immobilier agréé et fondateur de l’Équipe Bardagi RE/MAX.
Ce phénomène serait également observé dans le reste de la province.
« C’est sûr qu’à Montréal, où les prix sont un peu plus chers – 1 million, c’est beaucoup d’argent pour beaucoup de gens – mais pour Montréal, ça reste un prix qui est plus d’entrée de gamme. ou plus abordable, alors qu’en région, peu importe le prix moyen, à Victoriaville, Drummondville, Québec, Sherbrooke ou Gatineau, c’est un produit toujours très demandé», a poursuivi M. Bardagi.
Les maisons dont le prix dépasse le million de dollars restent dans la catégorie du luxe dans la plupart des marchés de la province.
« Cela dépend encore des marchés, si on regarde les quartiers centraux de Montréal, on se retrouve dans un prix moyen pour une maison unifamiliale, quand on regarde les banlieues un peu plus éloignées ou les villes de la région, c’est un produit de luxe », a-t-il déclaré.
Le marché immobilier est resté très actif, notamment en mars, tandis que celui des résidences secondaires pourrait également revenir.
« L’an dernier, les résidences secondaires et les plex connaissaient une baisse d’activité importante », a indiqué M. Bardagi.
«Cette année, on pense qu’il y a un retour, surtout pour les maisons de campagne et les plex, mais c’est quand même mitigé, on parle d’un taux qui est à 5%, pendant la pandémie c’était autour de 2%, donc c’est sûr qu’il y a C’est un coût plus élevé, mais oui, je vois beaucoup d’opportunités pour beaucoup d’acheteurs dans de nombreux secteurs », a-t-il soutenu.
