En Loire-Atlantique, le projet d’extension d’une sablière à Saint-Colomban et la reprise de l’extraction de granulats sur le site de Tahun à Guémené-Penfao divisent. «Ça divise. Mais on n’en parle pas tous les jours.» , analyse un opposant à l’agrandissement de la sablière GSM de Saint-Colomban. “Ce n’est pas aussi exacerbé que pour le transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes” , note Laurent David, figure du collectif Fin d’arrière.
Un concours à géographie variable
Le conflit est latent. Dans les villes des communes concernées, les commerçants éludent la question. A Saint-Colomban, ceux qui parlent demandent l’anonymat.
Chaque site d’extraction est situé à 6 kilomètres du cœur de sa commune. Et à mesure que l’on se rapproche des carrières, les opinions se précisent. Autour de Tahun, le hameau de Guénouvry et la commune de Conquereuil abritent des opinions bien arrêtées. « Je ne parle plus avec mon voisin agriculteur. Il n’aime pas les affiches anti-carrière sous mes fenêtres.» , explique Édouard Jeanloz, membre du Collectif Carrière Tahun. « Nous ne sommes pas contre les carrières mais contre la surexploitation » , précise Jean-Luc Vrignon, ancien candidat à la primaire de gauche aux élections législatives de 2022 sous l’étiquette Nouvelle donne et…
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