Dakar, 27 avril (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a réitéré l’engagement de l’État à soutenir toutes les initiatives qui développent le cinéma et l’audiovisuel au Sénégal et en Afrique.
“Je voudrais réitérer notre engagement à soutenir votre initiative et toutes celles similaires qui développent le cinéma et l’audiovisuel, à travers le Fonds pour la promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica)”, a-t-elle déclaré. dit.
Mme Gaye s’est exprimée vendredi à l’ouverture de la 6ème édition du festival Films femmes Afrique (FFA).
Accompagnée du secrétaire d’État chargé de la Culture, des Industries créatives et du Patrimoine historique, Bacary Sarr, elle a salué la pertinence du festival « Films de femmes africaines ».
Elle a également reconnu les « progrès notables, reconnus et salués partout dans le monde », obtenus par le Sénégal dans ce secteur.
Concernant le thème choisi pour cette édition, « Urgences climatiques et paix », le ministre a estimé qu’il met « le doigt sur des préoccupations actuelles qui concernent toutes les parties du globe et l’avenir de l’humanité ».
« (…) le monde est en danger réel, dont les effets d’avertissement font la une des journaux. Agissons ensemble pour arrêter le monstre hideux qui cherche les failles pour détruire la plus belle création de Dieu », a-t-elle appelé.
Khady Diène Gaye a également salué le choix des organisateurs de décentraliser les activités du festival, sur la période du 5 au 10 mai, dans huit régions du pays. » Un fait qui prouve, selon elle, que « l’équité ne sera pas qu’un simple slogan ».
“L’équité ne sera pas simplement un slogan, mais une réalité qui honore tous ceux qui aspirent à la connaissance d’un nouveau monde”, a-t-elle soutenu, exprimant son intérêt pour le programme du festival dédié à la formation des réalisatrices.
Selon elle, cette formation est « une manière d’assurer l’emploi avant l’employabilité » à ces dames.
Le festival a débuté avec le film « Goodbye Julia » du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, devant un public nombreux. Un film qui décrit le racisme entre sudistes et nordistes au Soudan mais aussi la séparation entre chrétiens et musulmans.
Ce film de deux heures, sélectionné au dernier festival de Cannes en 2023, montre un Soudan déchiré.
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