“Les primaires créent des divisions, elles créent des clivages et au lendemain de la primaire, vous avez les adversaires du candidat finalement désigné, qui vont soutenir un autre candidat”, juge le député LFI dans l’émission Questions Politiques sur France Inter. Dans un entretien samedi à Ouest-France, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure plaide pour “un candidat commun de la gauche et des écologistes”, qui pourrait être choisi via “une primaire, un conseil des sages, une assemblée citoyenne”. convention, un mélange de plusieurs processus. Et il ajoute que « Jean-Luc Mélenchon ne peut pas être le candidat de toute la gauche ».
“Une primaire où on dit qu’il y a ceux qui ont le droit de participer et ceux qui n’ont pas le droit de participer… tout ça, ce n’est pas sérieux”, a ajouté Manuel Bompard. Pour l’élu, Jean-Luc Mélenchon reste « la personne la mieux placée s’il y avait une élection présidentielle demain ». Le coordinateur de LFI a également marqué sa différence avec son allié du Nouveau Front populaire en soulignant que Lucie Castets “restait (la) candidate” du NFP pour aller à Matignon, en cas de chute du gouvernement Barnier, alors qu’Olivier Faure a s’est montré récemment plus évasif sur ce point.
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Gérer mes choix j’autorise
L’élimination de Hassan Nasrallah est « un acte d’escalade »
“Ce n’est pas une bonne nouvelle d’avoir un acte d’escalade et de fuite en avant comme celui que nous avons sous les yeux”, a déclaré dimanche Manuel Bompard. au lendemain de l’annonce de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallahtué vendredi dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
« Cet acte conduira-t-il au retour de la paix dans la région ? a demandé le député LFI. “Tout le monde sait que ce n’est pas le cas, au contraire, cela risque de conduire à une forme de surenchère”, a-t-il jugé. “Le Hezbollah ne disparaîtra pas avec la disparition de M. Nasrallah”, a-t-il expliqué. “Alors peut-être qu’il n’y aura plus M. Nasrallah, mais il y aura autre chose, avec d’autres dirigeants et on n’aura rien résolu”, a-t-il poursuivi.
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Gérer mes choix j’autorise
« Il est urgent d’obtenir un cessez-le-feu au Moyen-Orient et d’établir une solution politique durable », a lancé Manuel Bompard. L’élu insoumis a réitéré son souhait d’une ouverture prochaine de “discussions”, de “négociations” conduisant à une “solution politique qui permette à l’Etat d’Israël de pouvoir vivre en paix et en sécurité, à l’Etat palestinien de pouvoir enfin voir le jour et au Liban, pouvoir vivre en respectant la souveraineté de son territoire.
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