Le ministre chargé de l’Industrie Roland Lescure a lancé vendredi 26 avril 2024 « un appel à manifestation d’intérêt » auprès des acteurs des hydrocarbures, afin qu’ils expérimentent des projets de stockage de carbone. L’objectif est de tester cette technologie sur quatre ou cinq sites en France début 2025, dans le but d’accélérer la décarbonation de certaines industries.
Dans le cadre du programme France 2030, le ministre a annoncé lors d’une visite à l’entreprise Technip Energies, à Sens (Yonne), une enveloppe de plus d’un milliard d’euros consacrée à « l’expérimentation et à l’accompagnement » des grands sites émetteurs de carbone comme les cimenteries. , aciéries ou alumineries.
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Qu’est-ce que le captage et le stockage du CO2 ?
Cette technologie consiste à capter le CO2 depuis sa Source de production, avant qu’il n’atteigne l’atmosphère, puis à le stocker sous terre. Il s’agit donc de renvoyer le carbone d’où il vient. Le CO2 doit être transporté, puis liquéfié, et enfin envoyé via des « pipelines de carbone » vers d’anciens champs de pétrole ou réservoirs de gaz (aquifère).
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Investissement indispensable ou fausse solution ?
Aujourd’hui, les derniers scénarios du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) conduisant à la neutralité carbone intègrent ces technologies, en complément des solutions naturelles et de sobriété.
Cependant, le captage et le stockage du CO2 restent très critiqués, car ils pourraient prolonger la dépendance aux énergies fossiles. Ces technologies pourraient détourner les industriels de la décarbonation de leurs processus de production et retarder leur transition.
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