Le professeur du Département de microbiologie-infectiologie et immunologie, Patrick Provost, n’est plus à l’emploi de l’Université Laval. Il s’était entre autres fait connaître dans les médias pour ses propos remettant en cause l’utilisation des vaccins à ARN messager contre la COVID-19 et avait depuis accumulé les suspensions de l’institution universitaire.
L’Université Laval s’abstient de tout autre commentaire, affirmant que le contenu du dossier personnel d’un employé est confidentiel
. Elle ne confirme pas non plus quand la cessation d’emploi a eu lieu.
Patrick Provost a été suspendu de l’Université après avoir fait publiquement ses commentaires sur les vaccins à ARN messager. Des collègues ont alors adressé des plaintes contre lui à la direction de l’établissement.
Des audiences d’arbitrage sont également en cours dans une affaire impliquant le professeur. La prochaine date d’audience est prévue le 29 avril.
Plus d’une fois, un comité de discipline, sous la responsabilité de la direction de l’Université Laval, avait statué que le professeur avait contrevenu à la Politique sur une conduite responsable en recherche. Le professeur a fait appel, dénonçant ce qu’il qualifie de censure.
Le cas du professeur a alimenté le débat au moment même où l’Université Laval adoptait sa politique en matière de liberté académique, pour se conformer à la Loi sur la liberté académique du Québec.
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