Raphaël Glucksmann et Olivier Faure ne sont pas d’accord sur l’évacuation

Raphaël Glucksmann et Olivier Faure ne sont pas d’accord sur l’évacuation
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RICHARD BOUHET / AFP Raphaël Glucksmann et Olivier Faure photographiés à Saint-Paul à la Réunion le 19 avril.

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Raphaël Glucksmann et Olivier Faure photographiés à Saint-Paul à la Réunion le 19 avril.

POLITIQUE – Des frites sur la ligne politique. Ce vendredi 26 avril sur BFMTV, la tête de liste PS-Place publique pour les élections européennes de juin, Raphaël Glucksmann, a été interrogé sur la situation à Sciences Po Paris. Dans le prestigieux établissement, un sit-in organisée par les étudiants pour la défense de la Palestine a fait l’objet d’une évacuation par la police, mais cela n’a pas suffi à débloquer l’accès aux bâtiments.

Comme le montre notre vidéo ci-dessous, HuffPost s’y est rendu ce jeudi 25 avril pour interviewer ces étudiants, inspirés par les mobilisations en soutien à Gaza organisées sur les campus américains.

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Et pour le candidat aux européennes (également ancien élève de l’établissement de la rue Saint-Guillaume), la direction de l’école n’est pas en faute, compte tenu de la tournure des débats sur place.

Que nous soyons solidaires avec les Palestiniens, que nous manifestions notre rejet des crimes commis à Gaza, c’est naturel, c’est même digne et c’est noble », a jugé Raphaël Glucksmann. Avant de poursuivre : « Après, dans quelle ambiance on le fait ? Sommes-nous inclusifs ? Tolérons-nous le débat ? Sommes-nous capables d’organiser des discussions avec ceux qui ne partagent pas le même point de vue ? Jusqu’à présent, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le cas. Et donc nous avons un problème. Et la direction de Sciences Po a le droit de décider d’évacuer. »

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Quelle image envoyée au monde ? »

Ce n’est pourtant pas (du tout) l’avis partagé plus tôt par le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. Dans un message publié sur le réseau social « On n’envoie pas les CRS déloger des étudiants pacifiques. Les jeunes ne sont pas destinés à revêtir l’uniforme de la pensée gouvernementale. Quelle image est envoyée au monde ? Tous les autocrates de la planète se frottent les mains », a dénoncé le patron du PS, jugeant la situation « catastrophique « .

Mais pour rappel, Olivier Faure et Raphaël Glucksmann font cause commune pour les élections européennes, sous la bannière de l’alliance entre Place Publique (le mouvement lancé, entre autres, par Raphaël Glucksmann) et le Parti socialiste. Ce qui, évidemment, n’a pas échappé aux rebelles qui, en plus de se concentrer sur Gaza pour les élections européennes, ne manquent pas une occasion de frapper (très fort) la tête de liste PS, qui continue de dominer le match interne pour la gauche dans les sondages.

Dans un tweet, le coordinateur national de la France insoumise, Manuel Bompard, https://twitter.com/mbompard/status/1783762039409684782 cette contradiction entre le premier secrétaire du PS et son candidat aux élections européennes, alors qu’une cohorte de députés LFI https://twitter.com/abomangoli/status/1783761481634349350 Raphaël Glucksmann en tant que « soutien au colonialisme israélien ” où le https://twitter.com/HadrienClouet/status/1783764102889750597 au président hongrois d’extrême droite Viktor Orban.

Ce qui, au fond, s’avère (très) exagéré au vu des propos tenus par l’intéressé. Lors de cette même interview, Raphaël Glucksmann accusait en effet le gouvernement israélien de « raser la bande de Gaza » et a plaidé pour « un élan de solidarité » envers les Palestiniens. ” Il est temps d’exercer davantage de pression sur le gouvernement israélien. Nous ne pouvons pas simplement dire « nous voulons une solution à deux États » et ensuite permettre aux colonies de continuer à s’étendre en Cisjordanie. », a déclaré le candidat, appelant à la mise en place d’un « un programme clair pour parvenir à la reconnaissance d’un État palestinien « .

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