La ministre Guilbault n’a « aucune vision » en matière de mobilité durable, affirme Marchand

Le maire de Québec, Bruno Marchand, a tiré sur la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, lors d’une mêlée de presse, réagissant aux propos qu’elle avait tenus lors de la rencontre. étude des crédits budgétaires de son ministère. Elle a ensuite affirmé que les transports publics et les sociétés de transports ne faisaient pas partie de la mission de son ministère.

Elle n’a aucune vision et c’est super décevant. Cela nous ramène aux années 60. Un ministère de la Mobilité durable qu’elle appelle elle-même ainsi et pour lequel on dit qu’il n’y a que les routes qui nous concernent quand on est ministre ! À mon avis, nous revenons au Temps de la Paix avec Joseph-Arthur.

Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

Il dénonce le fait que les entreprises de transport et les villes doivent continuellement demander de l’argent pour les transports publics, ce qui accumule les déficits.

Extrait de la mêlée de presse du maire Marchand du 25 avril 2024

Photo : Radio-Canada

: que se passera-t-il l’année prochaine avec le budget des entreprises de transport et qui doit payer ? Nous nous inquiétons de ce qui devrait être facilement résolu, non pas dans le sens où les solutions devraient être trouvées rapidement, mais dans le sens où nous devons planifier à l’avance.ou 40ans”, “texte”: “Actuellement, on se retrouve à réfléchir à la semaine : que se passera-t-il l’année prochaine avec le budget des entreprises de transport et qui doit payer ? Nous nous demandons ce qui devrait être facilement résolu, non pas dans le sens où les solutions devraient être trouvées rapidement, mais dans le sens où nous devons planifier à l’avance sur 30 ou 40 ans. »}} »>Actuellement, on se retrouve à réfléchir à la semaine : que se passera-t-il l’année prochaine avec le budget des entreprises de transport et qui doit payer ? Nous nous inquiétons de ce qui devrait être facilement résolu, non pas dans le sens où des solutions devraient être trouvées rapidement, mais dans le sens où nous devons envisager 30 ou 40 ans.plaide le maire de Québec.

Il estime qu’il n’est pas le seul à le penser, se basant entre autres sur les échanges écrits entre le ministère et les maires des villes de la région de Montréal. Plusieurs d’entre nous se demandent s’il existe un projet pilote pour la vision québécoisenote-t-il.

Le maire de Montréal a également répondu aux commentaires du ministre. Oui, les transports en commun sont une mission de l’État, pour des raisons évidentesrétorque Valérie Plante, en marge d’une réunion de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Pas vrai que personne ne voulait prendre le tram

Le maire de Québec a également été invité à réagir à d’autres propos tenus par le ministre, à savoir que le tramway de Québec est « un projet que personne ne voulait faire ».

Il s’empresse de dire que c’est faux, rappelant que la Ville de Québec n’a jamais complété le processus d’appel d’offres et qu’elle a plutôt proposé d’être elle-même chargée de projet. Les promoteurs nous l’ont dit, nous voulons faire ce projet. Ce n’est pas vrai qu’il n’y a pas d’intérêts. Ce que je te dis est la vérité, donc il y a quelqu’un qui ne dit pas la véritéil insiste.

Il admet néanmoins que certains éléments ont inquiété les soumissionnaires. Le problème était le contexte, la manière d’y parvenir. C’était un problème dans un contexte où il y a une augmentation des coûts, une pénurie de main d’œuvre et des risques importants.il continue.

Confiance dans le Premier ministre

Bruno Marchand va même jusqu’à dire qu’il a perdu confiance en Geneviève Guilbault. C’est clair que je n’ai pas confiance en Mme Guilbault parce qu’il n’y a pas de vision qui en émane, il n’y a pas de vision de la mobilité durableil répète.

Il n’a toutefois pas perdu confiance dans le gouvernement, se tournant plutôt vers François Legault. J’ai confiance dans le Premier ministre. Il m’a dit qu’il voulait y aller vite. Nous travaillerons avec luiil maintient.

Lors d’une annonce dans l’après-midi, le Premier ministre a quand même pris la défense de sa ministre, répondant qu’elle a une vision. Il s’est concentré sur les prochains projets de transports publics dans lesquels son gouvernement est impliqué.

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Le premier ministre François Legault a participé à l’annonce de la création du Musée national de l’histoire du Québec (MNHQ).

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy-Roussel

Je pense qu’on progresse sur la ligne bleue de Montréal, j’espère éventuellement annoncer un REM Est qui satisfera tout le monde, concernant le tracé. J’attends avec impatience le rapport de la CDPQ dans deux mois pour avoir un projet de transport structurant au Québec et Geneviève est au même endroit que moiil dit.

Il défend également une partie des propos tenus par Geneviève Guilbault sur la responsabilité de l’État en matière de transport collectif, lors de l’étude des crédits budgétaires.

Nous devons faire la différence entre les infrastructures et les opérations. Il arrive que le gouvernement du Québec gère des infrastructures ou la construction d’infrastructures, mais il n’est pas vrai que le gouvernement du Québec gérera des entreprises de transport.il nuance.

Pas une mission d’État

Mercredi après-midi, la ministre des Transports et de la Mobilité durable a été interrogée par les députés de l’opposition lors de la séance d’étude des crédits budgétaires de son ministère.

>>Ministre Geneviève Guibault.>>0:33

La ministre Geneviève Guibault a été interrogée lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère des Transports.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy-Roussel

Le député solidaire Étienne Grandmont lui a demandé pourquoi elle ne considérait pas que les routes représentent un déficit pour l’État étant donné qu’elles impliquent principalement des dépenses.

Elle a alors répondu : Les routes sont une mission de l’État ; la gestion des transports publics et des entreprises de transport n’est pas une mission de l’État.

Chacun doit gérer sa fougère et trouver ses propres solutions, car il n’est pas réaliste de penser que l’on puisse systématiquement transférer les déficits sur l’État.a ajouté la ministre, rappelant que son gouvernement avait néanmoins investi massivement dans les transports publics.

 
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