Par Éditorial Châteaubriant
Publié le
25 avril 24 à 18h14
Voir mon actualité
Suivre L’Éclaireur de Châteaubriant
Le parquet général Cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) a réclamé, jeudi 18 avril 2024, une aggravation de la peine qui avait été prononcée contre un agriculteur de La Dominelais (Ille-et-Vilaine), où animaux en décomposition avait été découvert lors des contrôles de services vétérinaires en 2020 et 2021.
Ille-et-Vilaine : cadavres d’animaux chez un agriculteur
Pour rappel, un première vérification menées par la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) d’Ille-et-Vilaine avaient permis d’identifier de graves lacunes dans son fonctionnement le 23 janvier 2020. En plus de cadavresLes animaux « abandonnés », « errants » et « maltraité » y avait été retrouvé.
Son vachesmoutons, chèvres, les chevaux Et chiens avait également été exposé à des « conditions de vie qui étaient Source de souffrance “ : ils vivaient dans « un environnement sale », parfois parmi « des cadavres et des excréments », « privés d’eau et de nourriture ».
Cruauté sur les animaux : la SPA porte plainte
Ses « troupeaux » de chèvres et de moutons sont « laissés intacts » presque sauvage » : ils n’étaient pas « identifiés » et ne bénéficiaient pas de soins.
Ce fermier de 62 ans – dont l’entreprise a été « liquidé judiciairement » – avait donc été interdit de garder des animaux. Les services vétérinaires avaient constaté « 10 infractions à la réglementation sur les animaux ».
Dans la foulée, la Société de Protection des Animaux (SPA) avait a déposé une plainte Pour « actes de cruauté » et « abus graves ».
Une menace de mort formulée
Le 17 mai 2021, un deuxième contrôle était intervenu. Cette fois, l’homme avait été placé en prison : il avait reconstitué son troupeau malgré son « interdiction judiciaire ». D’autres “cadavres” avaient été retrouvés, dont une vache “morte après être morte plusieurs jours”.
Un mois plus tôt, l’agriculteur avait également prononcé « des menaces de mort “ contre un inspecteur des services vétérinaires. Et la perquisition effectuée à son domicile permettra de découvrir ” une arme Pistolet d’épaule de calibre 12″ et « trois boîtes de cartouches ».
L’agriculteur avait donc été renvoyé au tribunal de Rennes : le 13 septembre 2021, il a été condamné à 18 mois de prisondont la moitié est accompagnée d’un sursis période probatoire de trois ans. De la amendes lui ont également été infligées, ainsi que la « confiscation » des animaux et une interdiction de possession d’une arme.
Rennes : l’agriculteur de retour devant le tribunal
Mais le principal concerné l’a fait appel de cette décision. Il a donc été de nouveau jugé ce jeudi 18 avril 2024 par le Cour d’appel de Rennes.
Il a continué à refuser l’essentiel des faits lors du procès, estimant que les « photos » avaient été « prises ailleurs ». La cour d’appel a initialement ordonné « expertise psychiatrique » du sexagénaire. Mais celle-ci n’a pu avoir lieu : il affirme n’avoir « jamais reçu » la convocation.
Les « cadavres » retrouvés s’expliquaient par le fait que « les services de rendu ne bouge plus » : ils ont pour leur part répondu qu’il « ne bouge plus » je n’ai pas payé. »
Comportement « illégal et abusif »
Comme en premier lieu, les associations de protection des animaux avait fait le déplacement pour réclamer réparation pour « tous ces horreurs subies » : ils ont pris en charge les animaux et « ont collaboré avec les services d’enquête » pour résoudre cette situation.
“Il avait déjà été prévenu, n’avait pas le droit de détenir des animaux, mais il s’en fiche”, a grincé l’avocat de la SPA.
L’avocat général a également fustigé les « conditions tout à fait opérationnelles » indigne » de ces animaux, et la « réitération de comportement illégal et abusif.
Condamné à 18 mois de prison ?
Lors de l’audience, l’agriculteur a indiqué qu’il avait « encore » des chevaux appartenant à des tiers sur sa ferme. “C’est absolument sans fin”, a déploré le représentant du parquet. Cette fois, la magistrate a donc demandé que sa peine soit portée à 18 mois de prison dont 12 ferme.
L’avocat de l’agriculteur a soutenu qu’il n’était « pas au courant de ses actes ». « Bien sûr, il faut lui interdire de posséder des animaux et une arme, mais il faut surtout résoudre le problème. question de sa santé mentale »croit-elle en prononçant « un obligation de soins renforcés ».
La cour d’appel de Rennes rendra sa décision dans six semaines.
CB (PressPepper)
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.