Dans les Landes, un laboratoire unique pour diagnostiquer l’endométriose. – .

Dans les Landes, un laboratoire unique pour diagnostiquer l’endométriose. – .
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Une révolution a eu lieu à Lyon. C’est le fruit de Ziwig, une start-up de biotechnologie fondée en 2019 par Yahya El Mir, et spécialisée dans l’analyse des ARN salivaires (molécules porteuses de l’information génétique) et dans l’intelligence artificielle. “Nous nous sommes imposés en combinant les connaissances de scientifiques issus de la physique, de la chimie, de la santé et de l’IA”explique l’entreprise dans un communiqué. « Notre ambition est de révolutionner le traitement de l’endométriose, une maladie qui touche 10 à 15 % des femmes en âge de procréer, soit 190 millions de personnes dans le monde, deux millions en France ».

Une cause importante car la maladie est la première cause d’infertilité féminine. Cependant, il est difficile de le détecter à temps, et une errance de plusieurs années est enregistrée dans la majorité des cas. « Faire un diagnostic précoce de l’endométriose permet d’identifier cette cause d’infertilité et d’adapter rapidement le traitement », a souligné le professeur Samir Hamamah, auteur du rapport ministériel sur les causes de l’infertilité, chef du service de biologie de la reproduction au CHU de Montpellier.

En ce sens, Ziwig a développé un test salivaire unique et innovant, capable de fournir des résultats fiables en seulement dix jours. « Ziwig Endotest repose sur l’analyse des micro-ARN (miARN), une nouvelle classe de biomarqueurs détectables dans la salive grâce à la combinaison de deux technologies de pointe : d’une part, le séquençage à haut débit qui permet l’acquisition simultanée de données portant sur des millions de fragments d’ARN, et d’autre part l’intelligence artificielle (associée au machine learning), permettant l’analyse rapide du très grand volume de données généré par le séquençage High Speed ​​».

Une approche étudiée et validée par le New England Journal of Medicine Evidence, et qui a déjà été développée dans une quinzaine de pays d’Europe et du Moyen-Orient : Suisse, Royaume-Uni, Italie, Allemagne, Suède, Norvège, Danemark, Islande, Lituanie, Lettonie, Estonie, Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, et bientôt Hongrie, Belgique, Luxembourg, Koweït, Qatar et Israël. En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) a reconnu « le caractère innovant et les performances diagnostiques du test » qui devrait être disponible d’ici la fin de l’année, dans une soixantaine de centres médicaux. Il devra alors être pris en charge et intégralement remboursé.

 
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