Une hausse de 1,4 % du prix de référence du gaz
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) prévoit une hausse du prix de référence du gaz au 1er mai 2024 en raison de « une légère hausse des prix du gaz naturel sur le marché de gros, en baisse depuis fin 2023 « . “ Les ajustements des prix du gaz sont principalement influencés par le marché international et les coûts d’approvisionnement », explique la CRE.
L’organisme prévoit donc une augmentation du prix du mégawattheure (MWh) pour la partie variable hors taxe (HT) de 1,23 euros pour le gaz de cuisson/eau chaude et le chauffage, ainsi que 1,48 euros par MWh pour la part variable toutes taxes comprises (TTC), ce qui correspond à une hausse de +1,4%. Cette augmentation concernera les clients français situés dans la zone desservie par Gaz Réseau Distribution France. Le prix du gaz pour les consommateurs extérieurs au réseau GRDF dépendra des tarifs fixés par leurs fournisseurs.
Plus de tarifs réglementés du gaz depuis juillet 2023
Le tarif réglementé du gaz, également appelé TRGV, a été supprimé en juillet 2023, laissant les fournisseurs libres de choisir leur tarif en fonction de leur approvisionnement et du prix du marché de gros. La Commission de régulation de l’énergie continue néanmoins de publier chaque mois un prix de référence avec une fourchette haute et une fourchette basse afin d’aider les consommateurs à choisir les offres les plus avantageuses, obligeant ainsi les fournisseurs à rester compétitifs.
C’est la première fois depuis décembre 2023 que le prix de référence du gaz est revu à la hausse par la CRE. Cela s’explique principalement par la baisse de la consommation de gaz (-20% en 2023) qui avait entraîné une baisse du prix du gaz sur le marché de gros. Cette revalorisation du prix de référence du gaz, bien que minime, rappelle néanmoins qu’il est soumis à la conjoncture internationale et reste donc très volatil. La Commission de Régulation avait promis que l’augmentation du +27,5% du tarif de distribution du gaz naturel prévu en juillet 2024 serait « sans douleur » grâce à la baisse du prix du gaz sur le marché de gros. Reste à savoir si les prochains mois lui donneront raison ou non.
