le gel ravage les vignes de Haute-Loire

le gel ravage les vignes de Haute-Loire
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Pour les vignerons, c’est une période particulièrement délicate, avec des gelées qui pourraient compromettre les vendanges 2024. En Haute-Loire, alors que certains ont déjà perdu leur combat contre le gel, d’autres tentent tout pour sauver ce qui peut l’être.

Tenez bon face aux gelées dévastatrices. Pour tenter de sauver leurs vignes, en Haute-Loire, depuis plusieurs jours, les vignerons allument des centaines de bougies presque tous les soirs : « Nous avons allumé les premières bougies, puis nous avons installé les secondes vers 22 heures ; Cela devrait durer environ une heure avant de les changer”explique un participant à Guillaume Imbert, ouvrier viticole.

Comme une impression de déjà vu, entre une averse de neige, un rayon de soleil et une bise glaciale. Après un début de printemps précoce et particulièrement chaud, la végétation se trouve dans une phase critique. Paul Aublet-Cuvelier, vigneron, prévient : « Ce que nous voyons, c’est ce que nous appelons des contre-bourgeons. Ils sont contre les principaux bourgeons qui sont sortis. Les contre-bourgeons, qui étaient à un stade beaucoup moins avancé, protégés dans leur enveloppe, gèlent également. C’est un peu un double coup dur. Nous n’avons pas gelé à 100% mais à 200%. »




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Pour les vignerons, c’est une période particulièrement délicate, avec des gelées qui pourraient compromettre les vendanges 2024. En Haute-Loire, alors que certains ont déjà perdu leur combat contre le gel, d’autres tentent tout pour sauver ce qui peut l’être.


©L.Cluzel/E.Monnier/A.Despres

Sur les pistes de Lavoûte-Chilhac, les gelées de ces derniers jours ont été destructrices : « En une nuit, nous avons fait partir en fumée 80 % de notre capital fruitier. Sachant que même les bourgeons arrière sont brûlés, il est possible que cette année nous ne récoltions rien du tout », dit Paul Aublet-Cuvelier.

Au Puy-en-Velay, si jusqu’à présent, les feux de bougies ont permis de sauver les jeunes vignes plantées en 2019, les prochains jours laissent encore craindre le pire… Il faut s’organiser et cela a un coût, € 3 000 par hectare pour 8 heures de protection. Guillaume Imbert explique : « Nous devons être au moins trois. Ce soir, nous sommes 5, il y a des amis qui viennent et des gens qui sont là pour nous aider. Plus il y en a, mieux c’est. Nous essayons de nous battre pour conserver notre belle récolte. » En attendant la fin des Saints de Glace, une nouvelle nuit blanche attend ce soir ces jeunes vignerons passionnés.

– Propos recueillis par Laurent Cluzlel pour France 3 Auvergne

 
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