Protection de l’enfance et consensus parental : des résultats positifs

Protection de l’enfance et consensus parental : des résultats positifs
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Deux des grands projets judiciaires introduits l’année dernière dans le canton de Vaud peuvent se targuer d’un bilan provisoire positif, selon l’Ordre judiciaire vaudois (OJV). Le renforcement de la protection de l’enfance et le projet pilote « consensus parental » sont satisfaisants après plus d’un an de mise en œuvre.

Développée la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ), cette dernière vise à favoriser le consensus parental et donc les solutions amiables en cas de séparation ou de divorce conflictuel. Lancé pour une durée de deux ans dans l’Est vaudois (arrondissements d’Aigle, Lavaux-Oron et Riviera-Pays-d’Enhaut), il est accessible depuis le 1er janvier 2023.

« Les premiers signes sont encourageants et les résultats sont positifs. Les séances gratuites de sensibilisation à ce processus affichent toutes complet. L’intérêt des parties concernées est évident», a déclaré mercredi la présidente du Tribunal cantonal Marie-Pierre aux médias à Lausanne. Bernal. Elle s’est exprimée dans le cadre du rapport d’activité 2023 de l’OJV.

Des parents « soulagés »

En clair, « la sauce a pris le dessus », selon elle. “On constate un soulagement chez les parents, qui disposent désormais d’un moyen, d’un outil, pour concrétiser leur souhait de tenir leurs enfants à l’écart du conflit”, explique Mme Bernel. “Les premières phases de ce projet ont conduit à des solutions satisfaisantes dans de nombreuses situations”, a-t-elle ajouté.

L’OJV analysera soigneusement les résultats et dressera un premier bilan final d’ici la fin des deux années d’expérimentation. Si les résultats sont positifs, le modèle de consensus parental pourrait être étendu “petit à petit par région” à l’ensemble du canton, selon Mme Bernel.

Un engagement important du personnel

Concernant l’important projet judiciaire visant à renforcer la protection de l’enfance, les résultats après un an et trois mois sont également « positifs ». Des moyens importants ont été alloués pour renforcer ce domaine au niveau de la justice de paix, notamment avec la création de chambres dédiées spécifiquement à la protection des enfants, chacune dotée d’un juge responsable.

Pour rappel, fini l’expertise externe avec un regard extérieur. Depuis le 1er janvier 2023, des évaluateurs spécialisés dans la protection de l’enfance (sociale, santé, éducation) sont recrutés en interne et font désormais partie du processus judiciaire. Ils interviennent non seulement lors de la prise de décision, mais également lors de la phase d’enquête et dans le cadre des mesures de surveillance.

Outre les juges et évaluateurs spécialisés, des greffiers et gestionnaires de dossiers supplémentaires ont été nommés. Une quarantaine de postes supplémentaires étaient prévus sur trois ans, soit une augmentation d’environ 5% de l’ensemble des effectifs de l’OJV.

De nouvelles affaires en hausse

En termes de chiffres et de statistiques, l’OJV a enregistré l’an dernier près de 59’000 nouveaux dossiers devant les tribunaux cantonaux et les juges de paix, soit une augmentation de 8% par rapport à 2022. Dans 79% des cas, les dossiers sont traités en moins de six mois. (78% en 2022) et dans 93% des cas, en moins d’un an (92% en 2022).

L’OJV constate également «une augmentation de la complexité des dossiers soumis à la justice vaudoise, liée aux exigences procédurales et à la jurisprudence du Tribunal fédéral, notamment en matière de pension alimentaire et en matière pénale».

Côté pénal, les tribunaux de grande instance, la Cour d’appel pénale, ainsi que le Tribunal des mesures de contrainte et le Juge de l’application des peines affichent une certaine stabilité en 2023, voire une baisse des entrées. La Chambre d’appel pénale (+4%) et surtout le Tribunal pour enfants (+21%) ont reçu un nombre plus élevé d’affaires.

En matière de procès et de faillites, la hausse est générale. Le nombre de poursuites engagées en 2023 est supérieur de 9 % à celui observé en 2022, tandis que les demandes de poursuite des poursuites ont augmenté de 3 %. Les nombres de faillites déclarées et de faillites liquidées ont augmenté respectivement de 8% et 4% par rapport à l’exercice précédent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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