histoire et avenir partagés

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Lundi 22 avril 2024, s’est tenu à l’Université euro-méditerranéenne de Fès un important séminaire scientifique sur les relations entre le Maroc et les Émirats arabes unis. Cet événement d’envergure a été organisé conjointement par l’Institut royal des études stratégiques (IRES), l’Université et le cabinet du professeur Jamal Sanad Al-Suwaidi, ministre conseiller auprès de la présidence et conseiller de SA Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyan. A cette occasion, des intervenants prestigieux des deux pays ont analysé les multiples aspects des liens forts existant entre le Royaume et l’État émirati.

Des trajectoires similaires, des visions complémentaires

Les idées et réflexions développées lors de cette rencontre ont couvert quatre domaines principaux. Le premier axe, intitulé « les premiers temps », porte sur l’histoire des relations entre le Maroc et les Émirats arabes unis, notamment les liens distingués entre feu SM le Roi Hassan II et feu Son Altesse Cheikh Zayed Ben Sultan Al-Nahyan. Ces relations se sont poursuivies et ont été entretenues par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyan, Président des Émirats Arabes Unis.

Ce volet, élaboré par le professeur Jamal Sanad Al-Suwaidi, a mis en évidence les similitudes entre ces deux personnalités, comme en témoignent leur parcours éducatif commun au Maroc, leur vision et leur engagement au service de leurs citoyens. Ces similitudes ont également été soulignées par l’universitaire Tenkoul Abderrahman, responsable du cours sur la diversité culturelle méditerranéenne à l’Université euro-méditerranéenne. Ce dernier s’est longuement penché sur les choix opérés par les deux dirigeants en matière de gouvernance, leur attachement à l’autonomie et à la neutralité de leur pays, et leur approche de la diplomatie et des relations internationales.

Le défi du développement et de la construction

Le deuxième axe abordé lors du séminaire scientifique portait sur « les visions et politiques publiques dans les deux pays ». Cet aspect a pris plus de temps que les trois autres axes. Du côté marocain, le Directeur Général de l’IRES a fait une présentation exhaustive intitulée « Entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis : visions en termes de développement et de construction institutionnelle sous la conduite éclairée, respectivement, de SM le Roi Mohammed VI et de SA Cheikh Mohammed Ben Zayed ». Al Nahyane.

A cet égard, le haut responsable a mis en avant les stratégies de développement et de construction institutionnelle adoptées par le Maroc depuis l’intronisation de SM le Roi en 1999. Il a également mis l’accent sur les fondements du Royaume, notamment l’importance du pacte d’allégeance et de la diversité de l’identité marocaine. , qui sont des piliers essentiels à l’édification d’un État marocain fort et moderne. Selon Tawfik Mouline, le Maroc a adopté un modèle national unique, initié par le Souverain, visant à renforcer les fondements d’une société démocratique, à promouvoir la modernisation de la gouvernance locale, le respect des droits de l’homme et l’engagement en faveur d’une citoyenneté active. M. Mouline a également souligné les efforts du Maroc pour intégrer les normes internationales de développement durable, avec des initiatives telles que l’Initiative nationale pour le développement humain lancée en 2005 et divers programmes visant à améliorer le niveau de vie dans les provinces. du Sud.

Deux acteurs majeurs des relations internationales

Le directeur de l’IRES a également évoqué la position du Maroc sur la scène internationale, mettant l’accent sur les nouveaux paradigmes de la diplomatie marocaine. Il a expliqué comment le Maroc a établi une nouvelle relation avec le monde reflétant l’importance du continent africain dans sa politique étrangère. Cette nouvelle orientation a été soutenue par des politiques telles que la régionalisation avancée et l’autonomie des provinces du sud, positionnant le Maroc comme un acteur clé dans les discussions internationales sur le changement climatique et la sécurité. Dans sa communication, le directeur général de l’IRES a également réaffirmé l’engagement du Maroc en faveur d’une gouvernance démocratique stable et inclusive. Il a également passé en revue les nombreuses réalisations et projets initiés par SM le Roi à tous les niveaux.

Pour sa part, le président du Centre de langue arabe d’Abou Dhabi et secrétaire général du Prix du livre Zayd, Ali Ben Tamim, a souligné les actions menées par Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyan pour la promotion de la culture et du livre arabe, citant la traduction. de plus de 1 000 ouvrages par quelque 700 traducteurs spécialisés, soutien à la langue arabe, prix du livre et organisation de salons du livre… Il a également évoqué des actions en faveur de la durabilité, de la protection de la planète, du renforcement du vivre ensemble et de la paix…

Les clés d’une diplomatie pacifique et influente

Le troisième axe abordé concernait « la politique étrangère et le principe de coopération commune et de paix internationale comme principale stratégie suivie par les deux États dans la prise de décision et dans les relations internationales ». Côté marocain, cet axe a été développé par l’ancien ministre de l’Emploi, Abdeslam Seddiki, et côté émirati par le chef du département de sciences politiques de l’Université des Émirats arabes unis ainsi que le président du Conseil international pour la tolérance et la paix. aux Emirats Arabes Unis, Ahmed Ben Mohamed Al Jarouane. Le dernier axe, animé par Abdelhak Azzouzi, président de la chaire Alliance des civilisations à l’université Euromed de Fès, portait sur « l’expérience constitutionnelle et les facteurs de stabilité ». A cette occasion, il est revenu sur les similitudes entre les Lois fondamentales des deux pays. nUn travail collectif en cours

Les réflexions et analyses présentées lors de ce séminaire seront publiées dans un ouvrage collectif. Ce projet, présenté comme le premier ouvrage relatant les relations entre les deux pays, impose aux intervenants de soumettre leurs analyses par écrit aux organisateurs, après les avoir présentées oralement lors du séminaire scientifique. Ce livre d’environ 300 pages, qui devrait paraître dans un mois aux éditions françaises L’Harmattan, sera publié en arabe. Le choix de cette maison d’édition française s’explique par le fait qu’elle dispose déjà d’un accord de partenariat avec l’Université euro-méditerranéenne.

 
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