entre Basket Landes et Bourges, une différence de mentalité flagrante avant la finale

entre Basket Landes et Bourges, une différence de mentalité flagrante avant la finale
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Eemballé, c’est pesé pour Basket Landes. Le club bleu et blanc, qui démarrait avec une avance de 22 points acquis jeudi à l’aller, a assuré sans trop de difficultés sa qualification face à l’Asvel ce lundi (79-60). Un devoir accompli qui peut être retiré d’un coin de l’esprit. Car la suite des pensées est évidemment tournée vers samedi (14 heures) et la grande finale de Coupe de France face à Bourges. Qui a renversé la tête, éliminé par Tarbes.

Avant la réception lyonnaise, les supporters bleu et blanc, plus que confiants, ont appelé à une « répétition générale » de la finale pour les chanceux qui auront réussi à décrocher une place pour Bercy ; un exutoire pour les déçus qui n’en auraient pas eu. Malgré l’absence de suspense dans une rencontre qui s’est terminée au bout d’un quart d’heure, le public landais a honoré la réputation, toujours imprenable, de Mitterrand. Et a pu exulter sur une passe aveugle de Marie Pardon ou un contre de Clarince Djaldi-Tabdi.

Pour les joueurs et le staff, la situation était forcément un peu différente. Même face à un Lyon blessé, il a fallu rester sérieux et appliqué pour assurer l’essentiel. « Quand on n’est pas concentré, c’est là que viennent les erreurs, rappelait Marie Pardon avant la rencontre. « Ce n’est plus l’identité de notre équipe depuis le début de l’année. C’est justement le piège à éviter. Il faut faire preuve d’humilité», a ajouté l’entraîneur adjoint Olivier Constant.

“Le travail n’est pas terminé”

Mais dès la fin du match, discours et questions se sont forcément concentrés sur le grand rendez-vous de samedi face à Bourges. Car la formule de cette saison 2023-2024 est assez inédite, avec une finale de Coupe de France coincée entre deux tours de barrages, nécessitant un changement de mental peu commun. Pour rappel, ces deux dernières saisons, la finale à Bercy se déroulait bien avant le quart de finale aller.


La victoire contre l’Asvel est à peine conquise, Julie Barennes a déjà l’esprit tourné vers le grand rendez-vous de samedi face à Bourges.

Philippe Salvat/SO

Difficile de passer d’un rendez-vous à un autre ? “Non”, a déclaré Julie Barennes après la victoire sur Lyon. Ce ne sont que des événements. Vous avez les quarts, la finale, les demi-finales… Il faut tout mettre en œuvre. Cela ne sert à rien de tergiverser pendant des heures. »

D’autant que l’avance acquise par Basket Landes à l’aller (67-89) a permis de profaner un peu ce retour face à l’Asvel. Et de faire de la qualification presque une formalité. Certes, les Landaises ont eu droit à leur tour d’honneur, ont pris le temps des autographes et des photos. Sam Fuehring et Luisa Geiselsöder ont même été aperçus près de deux heures après le match en train de défendre leur panier face à de redoutables adversaires âgées de 6 ou 8 ans.

« Nous ne sommes pas arrivés là où nous voulons aller. Tant que nous n’y sommes pas arrivés, nous ne ferons pas la fête.

Mais les joueurs de Julie Barennes n’ont visiblement pas fait éclater le champagne. « Parce que le travail n’est pas encore terminé. Nous ne sommes pas arrivés là où nous souhaitons aller, a expliqué Alexis Peterson sans sourire, plein de détermination. Nous avons cela à l’esprit, et tant que nous n’y sommes pas parvenus, nous ne célébrerons pas. Pour l’instant, il est temps de s’y remettre. »

Inconsolable Pauline Astier

Une attitude conquérante qui contraste radicalement avec l’ambiance morne du Prado, quelques heures plus tard. Au coup de sifflet final contre Tarbes (98-83 pour Bourges, mais 87-69 à l’aller pour le TGB, qualifié), on a vu les visages abattus d’Anete Steinberga et Shay Colley, le visage plein de larmes de Pauline Astier, inconsolable. . Si les Tango ont failli renverser la situation dans le dernier quart-temps, on a longtemps cru qu’ils étaient incapables même de remporter leur quart retour à domicile.

Les Berruyères laissent une désagréable impression de fin de cycle, complètement dépassés par la fureur et l’insouciance des Tarbais dans cette double confrontation. Ils ont également laissé physiquement leurs plumes. La récupération et la remobilisation pour la finale seront bien plus dures pour Bourges, pour qui le retour en bus de Tarbes a dû paraître encore plus interminable qu’il ne l’est.

Autant dire, après des quarts de finale riches en enseignements, que la balance mentale penche clairement en faveur de Basket Landes. Plus que jamais au rendez-vous pour une troisième Coupe de France consécutive.

Pas de beauté

Comme pour les quarts de finale, ces demi-finales de Ligue féminine se dérouleront sur deux matches seulement, avec, le cas échéant, la moyenne des points des deux matches pour départager les équipes. Seules les finales LFB se dérouleront en deux matchs gagnants, les 11 et 17 mai à 20h45, avec un joli s’il le faut, le 19 mai à 15h15.
Toutes ces rencontres sont diffusées sur Skweek et Sport en France. La chaîne YouTube de la FFBB retransmet également le signal Sport en France.

 
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