l’intersyndicale métallurgique veut sauvegarder les avantages acquis « made in Berry »

l’intersyndicale métallurgique veut sauvegarder les avantages acquis « made in Berry »
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En Indre nous avions réussi à avoir quelques avantages» déplore Xavier Courtin de l’intersyndicale de la métallurgie. Parmi ces réalisations, l’augmentation des horaires de nuit, l’augmentation de 100 % des jours fériés travaillés, ou encore des congés d’ancienneté payés supplémentaires. Ces avancées ont été réalisées historiquement dans l’Indremais elles pourraient être de courte durée, faute de négociations entre les représentants des grandes centrales électriques (GT, FO, CFE-CGC et CFDT) regroupés en intersyndicale, et l’UIMM 36, le syndicat des professionnels du secteur. Le secteur.

Pour préserver ces spécificités de l’Indre, un accord de méthode a été signé entre les syndicats et les organisations patronales pour rappeler que «les dispositions devaient faire l’objet de négociations en juin 2022« . Excepté l’intersyndicale ne trouverait plus personne à qui parler dans les rangs de l’UIMM 36 explique Laurent Chebroux de l’USM FO. Selon les syndicalistes depuis une réunion mi-janvier »l’UIMM n’aurait aucune volonté de faire fonctionner le dialogue social« . Ils ont donc manifesté symboliquement devant les locaux de l’UIMM ce mardi 23 avril.

Pourtant, l’intersyndicale était prête à renoncer à l’essai. Xavier Courtin s’explique sur ce rendez-vous manqué. “Nous étions convenus entre nous de perdre certains avantages, mais pour garder les plus intéressants qui concernent aussi les salaires les plus bas et les personnes les plus difficiles, nous perdons tous ces avantages dans nos départements.« Pourtant, les syndicalistes l’auraient »J’ai voulu négocier des accords qu’on peut encore conclure pour essayer de les préserver et de les remettre en place. Pour l’instant, il n’y a aucune discussion pour rendre cela possible.« .

Interrogé par France Bleu Berry, Pierrick James, président de l’UIMM, a répondu que des échanges ont bien eu lieu mais ils n’ont pas abouti. Autre réponse du syndicat patronal, «il y a toujours quelqu’un avec qui négocier mais pas dans n’importe quel contexte», l’UIMM a précisé que ce type de négociations obéit «un accord de méthode signé par les syndicats« .

L’intersyndicale devant les locaux de l’UIMM (FO, CGT, CFE-CGC, CFDT) © Radio-France
Alexandre Mottot

Autre grief de l’intersyndicale, l’UIMM jouerait pour gagner du temps. “Après 15 mois la nouvelle convention collective entrée en vigueur le 1er janvier 2024, s’appliquera sans les spécificités Indrian« Comme partout en France explique Florent Trinquart directeur régional de la CGT. “QLorsque vous résiliez un accord d’entreprise, vous disposez d’un délai de quinze mois pour le renégocier. Sauf qu’ils ont joué pour gagner du temps, ils ne nous ont appelés que très rarement et ils sont venus avec des accords plus que rabaissés.

Contre ces avantages territoriaux « made in Berry », les syndicats pointent un contre-argument avancé selon eux par les entreprises : le coût supposé des mesures. Florent Trinquart répond en rappelant que ces coûts sont déjà inclus dans le coût du travail depuis l’accord de filière qui date des années 1970. Autrement dit chaque heure de travail comprend déjà le coût de ces avantages spécifiques de l’Indreet ce depuis plus de 40 ans.

Pour conserver ces avantages, Florent Trinquart estime que l’UIMM n’aurait pas vraiment joué le jeu. “Ils nous appelaient très rarement et nous proposaient des accords plus que avantageux. “Quand on ne veut pas négocier, on ne négocie pasLa conséquence très concrète de cette politique des chaises vides s’élèverait à 60 euros par mois Et “donc 60€ multiplié par douze« soit 720 euros par an. Sur ce point et bien d’autres l’UIMM fait savoir qu’avec l’ancienne convention dite territoriale »il y avait des avantages et des inconvénients à l’ancienne convention territoriale, comme à la toute nouvelle convention nationale, là aussi il y a encore des avantages et des inconvénients« . L’UIMM rappelle que toutes les organisations syndicales ont signé l’accord entré en vigueur le 1er janvier, à l’exception de la CGT.

Enfin, le patron de la CGT métallurgiste Florent Trinquart affirme que des répercussions négatives plus profondes finiront par avoir un impact sur l’ensemble de la branche de sa profession. “Je suis dans une fonderie, c’est encore sale, il y a du bruit, il fait chaud et c’est difficile de recruter. Alors on a quand même prévenu les employeurs : avec encore moins de garanties sociales, moins d’attractivité, comment allons-nous recruter ?« Ce constat pessimiste incite l’intersyndicale à ne pas baisser les bras. Selon Franck Berthelot de la CFE CGC l’attractivité est un sujet*, « et il faut travailler ensemble pour le préserver. »*

Forent Trinquart a conclu : «si on enlève tout ça, c’est clair que les gens, au lieu d’aller dans une fonderie où il y a de la fumée, du bruit, ils préfèrent aller tondre la pelouse et écouter les petits oiseaux. On avait encore un peu d’attractivité. Sauf que maintenant, il n’y aura plus rien. Et que deviendrons-nous ? Moi, j’ai besoin de savoir

 
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