Écologiste au Conservatoire des espaces naturels (CEN) des Pays de la Loire, Solène Sacré, 34 ans, n’était pas prédestinée à élever des moutons dans le bocage verdoyant de Drain (Orée-d’Anjou). Et encore! A l’aise dans ses chaussures de randonnée, une paire de jumelles en bandoulière, voilà l’ancienne Nantaise aujourd’hui installée dans le parc naturel régional de la Chauffetière, au sein d’un mas vieux de plus de 500 ans. J’y pense depuis six ans. L’élevage m’a toujours attiré
, souligne la jeune femme. Elle franchit le pas lorsqu’elle apprend par un de ses collègues que le CEN recherche un exploitant pour relancer la ferme, léguée par le propriétaire à l’organisme.
La meilleure façon de préserver l’environnement est de l’occuper avec de l’espace
, assure Solène Sacré, qui propose un projet d’installation en vente directe sous le label agriculture biologique, dans la préservation du site et la sauvegarde du vivant. Il suffit de marcher sur ses traces à travers les prés pour se rendre compte que la nouvelle hôtesse en sait beaucoup sur le sujet. Le cœur enthousiaste, elle s’émerveille devant la nature, petit bijou avec vue sur le château de la Turmelière.
«On ne tondra pas les prés»
Avec leurs 60 mètres de dénivelé, les parcelles sont parfois escarpées. Cela ne décourage ni l’éleveur ni le mouton. Nous…
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