Les policiers et démineurs marocains soutiendront les forces de l’ordre françaises

Les policiers et démineurs marocains soutiendront les forces de l’ordre françaises
Descriptive text here
>>
Les ministres de l’Intérieur marocain et français, Abdelouafi Laftit (à gauche) et Gérald Darmanin (à droite), à ​​Rabat, le 12 avril 2024. FADEL SENNA / AFP

Le Maroc contribuera à sécuriser, sur le territoire français, les Jeux olympiques et paralympiques, qui débuteront à Paris le 26 juillet, a indiqué Gérald Darmanin, à l’issue d’un déplacement express à Rabat lundi 22 avril. Le royaume chérifien rejoint ainsi la cinquantaine de pays qui ont déjà accepté de soutenir la France en envoyant notamment des forces de l’ordre. Au total, 2 500 policiers et gendarmes étrangers sont attendus en France avant et pendant les compétitions.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés JO : dans un document, l’Etat s’inquiète de “l’ampleur des défaillances” en matière de sécurité privée

Ajouter à vos sélections

Dans un https://twitter.com/GDarmanin/status/1782378351895748851le ministre français de l’Intérieur a remercié son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, « pour l’action de ses services et pour la coopération entre nos deux pays : sécurité, lutte contre le terrorisme, sécurité civile et aide aux Jeux Olympiques de Paris ». Le ministère marocain de l’Intérieur a également confirmé, dans un communiqué, qu’un « un soutien opérationnel et logistique dans le cadre des préparatifs » de l’événement avait déjà eu lieu.

Accompagné du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, et de celui de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez, le locataire de la place Beauvau a présenté les détails de la demande française : l’envoi de policiers marocains, qui patrouilleront avec les forces de commande en France, mais aussi des démineurs, afin de doubler les capacités de déminage sur les sites où se dérouleront les compétitions. La ville de Saint-Etienne, où jouera l’équipe marocaine de football U23 – moins de 23 ans –, est particulièrement concernée.

Rien n’a encore filtré sur la taille du contingent de policiers et de démineurs. Selon nos informations, la réponse du Maroc devrait être connue d’ici quelques jours.

Faciliter les expulsions

L’épineuse question des laissez-passer consulaires (LPC), indispensables pour procéder aux expulsions du territoire français, a également été abordée par le directeur général des étrangers en France, Eric Jalon, qui se trouvait aux côtés du ministre français de l’intérieur. En septembre 2021, ces LPC ont été au cœur de la décision du président français Emmanuel Macron de réduire le nombre de visas accordés au Maroc, ainsi qu’à l’Algérie et à la Tunisie, le chef de l’État reprochant à ces trois pays de refuser la délivrance de ces visas. documents.

La page semble définitivement se tourner. « Coopération en matière d’OQTF [obligations de quitter le territoire français] a repris et de nombreux laissez-passer consulaires sont délivrés par les autorités marocaines », a assuré Gérald Darmanin. Sur cet aspect, comme sur celui des visas, les administrations des deux pays, qui ne se sont pas rencontrées depuis deux ans, devraient se revoir très prochainement.

Il vous reste 38,7% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Ces gens se battent pour la littérature »
NEXT EN IMAGES, EN IMAGES. Quand touristes et manifestants se retrouvent le 1er mai à Cherbourg