Haute-Loire. L’enquête pour injures met en lumière des actes de violences conjugales

Haute-Loire. L’enquête pour injures met en lumière des actes de violences conjugales
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Vendredi 19 avril au matin, une femme de 66 ans s’est présentée au commissariat du Puy-en-Velay pour porter plainte.

Elle explique que la veille au soir, à 23 heures, l’ex-conjoint de sa fille les a insultés tous les deux alors qu’ils se trouvaient devant un bar de la rue Vibert.

Des insultes aux violences domestiques régulières

Vingt minutes plus tard, c’est sa fille de 41 ans qui porte plainte à son tour. Cette dernière est entendue pour ces faits.

Lors de l’entretien, l’enquêteur lui demande si elle a été victime de violences conjugales. Oui, confirme-t-elle.

La procédure ouverte pour des faits d’injures publiques se transforme alors en enquête pour des faits de violences conjugales.

Selon la quadragénaire, les dernières remontent au 14 avril. Ce jour-là, son ex s’est présenté chez elle, l’a giflée à deux reprises et lui a arraché son téléphone des mains, lui causant une entorse au pouce.

En décembre également, l’homme s’est également montré violent à son égard : alors qu’ils vivaient ensemble, il lui a donné des coups de poing sur le nez, elle a saigné, le tout accompagné d’insultes.

En juin 2023, il aurait également cassé son téléphone. Son récit fait état de violences régulières : c’est la première fois qu’elle en parle.

Alcoolique lors de sa garde à vue

Un rapport est alors envoyé aux différentes patrouilles afin de mettre la main sur l’homme en fuite.

Le 21 avril, peu après 13 heures, la mère a appelé la police. Cette dernière indique que monsieur se trouve dans la même rue qu’elle, à Brives-Charensac.

Les secours de la police se sont rendus directement sur place et ont interpellé l’homme de 43 ans, avenue des Sports.

Il est placé en garde à vue et interrogé sur l’affaire en cours. Il reconnaît les insultes devant le bar.

En revanche, les violences et les actes de harcèlement réguliers, depuis qu’il est venu au domicile de son ex-compagne, ne lui disent rien.

Il a été placé en détention provisoire ce mardi à la maison d’arrêt du Puy-en-Velay, en attendant son procès qui se tiendra en mai.

Un numéro de téléphone national, le 3919, est dédié à l’écoute et à l’accompagnement des femmes victimes de violences. Appel gratuit et anonyme, service disponible 24h/24 et 7j/7.

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