L'Office national des chemins de fer (ONCF) œuvre pour la réussite du projet de raccordement de Tétouan aux réseaux ferroviaire et autoroutier. En témoigne la réponse de Mohamed Abdeljalil, ministre des Transports et de la Logistique, au Parlement.
Répondant à une question écrite, Mohamed Abdeljalil a indiqué que l'Office national des chemins de fer (ONCF) a lancé un appel d'offres pour la réalisation d'études préliminaires sur le raccordement de la ville de Tétouan au réseau ferroviaire national.
Il a précisé qu’environ 8 milliards de dirhams doivent être mobilisés pour la mise en œuvre du projet. Il compte, à cet effet, sur la coopération entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions adéquates pour son financement, notamment à travers un partenariat avec l’Office et les conseils régionaux concernés.
Ce projet permettra non seulement de faciliter la mobilité des habitants de la ville, mais il permettra également de booster le développement de toute la région, de promouvoir le tourisme et de créer des emplois. L'ONCF assure actuellement la connexion de la ville de Tétouan avec le réseau ferroviaire à travers une flotte de bus “Supratours” appartenant à l'Office, qui permettent des trajets réguliers entre Tanger et Tétouan tout au long de la journée, en synchronisation avec les voyages des trains Al Boraq et Al Atlas vers les différentes régions du Royaume, a-t-il encore précisé.
Concernant le développement et l'extension du réseau ferroviaire à l'échelle nationale, Abdeljalil a indiqué que l'ONCF a élaboré un plan à moyen et long terme visant à couvrir l'ensemble du territoire national.
S’appuyant sur deux concepts clés : la définition des besoins à travers une planification axée sur les services offerts aux clients, ainsi que la création de pôles de connexion régionaux, ce plan prévoit la création de 1.300 km de nouvelles lignes à grande vitesse et 3.800 km de nouvelles lignes ferroviaires conventionnelles pour relier 43 villes marocaines (au lieu de 23 actuellement) et assurer le transport ferroviaire à 87% de la population nationale (au lieu de 51% actuellement).
Autres actions prévues : la création de 10 hubs régionaux pour organiser et améliorer l’intégration et la coordination entre les différents modes de transport. Sans oublier la mise en œuvre de projets de connexion de 14 ports au réseau ferroviaire ainsi que de 12 aéroports, en cohérence avec la stratégie nationale qui vise à soutenir le développement portuaire, industriel et logistique.
