La SQPRP, gardienne de l’éthique dans les relations publiques

Depuis 1984, le Société des professionnels des relations publiques du Québec (SQPRP) encadre et promeut le métier de spécialiste des relations publiques. Ses rangs comprennent plus de 650 membres de partout dans la province et provenant d’une multitude de domaines d’expertise différents, allant des communications internes aux affaires publiques en passant par les relations publiques marketing. Avec Patrick Howeprésident du SQPRPretour sur cette association qui défend les normes éthiques les plus strictes pour assurer le bien commun.

La SQPRP définit les relations publiques comme « une fonction d’orientation, de gestion et de communication, à caractère permanent, par laquelle un organisme public ou privé vise à établir, entretenir et promouvoir des relations de confiance fondées sur la connaissance et la compréhension mutuelle entre cet organisme et ses publics ». , internes et externes, en tenant compte de leurs droits, besoins et attitudes, le tout dans le respect de l’intérêt public.

Et ce public est composé de nous tous, citoyens.

« Contrairement au marketing qui s’adresse aux consommateurs, en relations publiques, nous parlons aux citoyens », explique Patrick Howe. Ce sont peut-être les mêmes personnes, mais nous communiquons avec eux différemment et pour d’autres besoins.

En effet, l’objectif des relations publiques n’est pas de vendre, sauf dans le cas des relations publiques marketing, mais plutôt de convaincre, de faire connaître, voire parfois de rassurer. Les grands débats de société qui ont marqué ces dernières années nous ont démontré toute leur importance. Pensons par exemple aux points de presse du célèbre trio santé au début de la pandémie. Nous ne parvenons toujours pas à convaincre la population de se faire vacciner avec des panneaux publicitaires ; nous avons besoin d’un message finement conçu, basé sur des faits et qui réponde aux préoccupations des citoyens. Vous avez besoin de relations publiques.

Mais qu’est-ce qui définit un véritable expert en relations publiques ? Selon Patrick Howeelle concerne principalement l’adhésion des membres aux valeurs et au code de déontologie de la profession.

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La Société québécoise des professionnels des relations publiques a été créée précisément pour représenter les spécialistes de l’industrie en vue de faire reconnaître le caractère professionnel de leur pratique. Elle leur offre, entre autres, des activités de formation et de perfectionnement professionnel ainsi que des événements de reconnaissance visant à propulser la quête de l’excellence. Tous les membres de la SQPRP doivent travailler en relations publiques à temps plein ou à temps partiel et surtout s’engager à incarner les valeurs clés du code d’éthique de l’entreprise, soit la liberté, le respect, l’intérêt public, la vérité, l’intégrité et professionnalisme.

Mieux encore, le code de déontologie de la SQPRP comprend pas moins de 33 devoirs que les membres sont tenus de remplir, le premier étant « d’exercer la profession dans le respect de l’intérêt public et de la dignité des personnes et des institutions démocratiques tout en aidant les employeurs à atteindre leurs objectifs. »

Patrick Howe, président de la SQPRP

Pourquoi tant de rigueur ?
« Nos membres doivent placer l’intérêt commun au centre de leur stratégie », explique Patrick Howe. Si notre travail est habituellement évalué selon l’atteinte du résultat recherché par les organismes qui utilisent nos services, nous devons garder en tête que les stratégies de communication que nous développons peuvent avoir des répercussions plus larges sur la communauté, les citoyens et même sur la société en général. C’est pourquoi nous devons intégrer des valeurs éthiques dans notre travail.

Parce que les relations publiques peuvent avoir un impact important sur la perception que nous avons des marques, des entreprises, des gouvernements et même des personnes qui nous entourent. Ils jouent certainement un rôle social. « Une mauvaise stratégie de communication peut créer des tensions inutiles au sein de la société, voire des drames ou des effets de foule non souhaités », estime le président de l’association. SQPRP. Et justement dans un contexte démocratique où chacun jouit de la liberté d’expression, comme au Québec, nous ne sommes pas à l’abri de ce type de crise.

« Dans une démocratie, il est important de rappeler que chacun peut s’exprimer en public. Il peut alors être difficile de distinguer qui est un amateur (comme un citoyen qui se proclame porte-parole d’une cause spontanée) ou un apprenti sorcier en relations publiques, explique Patrick Howe. Dans le cas de ceux que j’appelle les apprentis sorciers, on retrouve, pêle-mêle, des professionnels qui exercent un autre métier et qui s’improvisent communicateurs, ou des salariés d’associations ou de groupes militants qui ont un titre laissant penser qu’ils sont spécialisés dans les relations publiques, tandis que ils ne connaissent rien de la profession et des règles déontologiques qui régissent notre profession.

Pour que ses membres puissent se distinguer sur le marché, et qu’il soit plus facile pour les organisations de savoir qu’elles font appel à un membre du SQPRP, l’association professionnelle a créé une marque de reconnaissance, le « PRP » (pour professionnel des relations publiques). Ces trois petites lettres, que l’on retrouve de plus en plus sur les profils LinkedIn des membres de la SQPRP, vous permettent de reconnaître en un coup d’œil des professionnels reconnus et engagés dans une pratique de relations publiques éthique et de haut niveau. Quelque chose à considérer la prochaine fois que vous recherchez des spécialistes des relations publiques !

 
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