« Volt », « Plan B », « Transparence »… qui sont ces petits partis politiques belges et que réclament-ils ? – .

« Volt », « Plan B », « Transparence »… qui sont ces petits partis politiques belges et que réclament-ils ? – .
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Nouvelle offre politique, le parti Blanco n’a qu’un seul point dans son programme électoral : l’ajout d’une option supplémentaire sur les bulletins de vote pour que les votes blancs exprimés lors des scrutins soient représentés à l’avenir par des sièges laissés vides dans les assemblées parlementaires. Le parti conteste l’organisation actuelle des élections qui fait que les votes blancs ne sont pas pris en compte pour l’attribution des sièges. En 2019, il y a eu près de 440 000 votes blancs pour l’élection fédérale, soit 6,09 % des suffrages exprimés. Si les candidats Blanco sont élus le 9 juin, ils s’abstiendront de tous les votes parlementaires. Leur seul travail parlementaire visera à atteindre leur unique point programmatique. Si cela devait être réalisé, le parti promet de se dissoudre et de reverser ses dotations publiques dans les caisses de l’État.

BUB

Présente aux élections depuis vingt ans déjà, la Belgische Unie – Union Belgique (BUB) prône le rétablissement d’une Belgique unitaire avec la suppression des Communautés et des Régions. L’État n’aurait alors qu’un seul gouvernement, deux assemblées législatives (la Chambre et le Sénat). Les compétences régionales ou communautaires qui ne seraient pas reprises par le gouvernement central seraient confiées aux provinces. Le parti souhaite également un retour aux neuf provinces historiques, avec la restauration d’un Brabant unitaire et bilingue. Les autres axes programmatiques de BUB sont très généraux, avec un refinancement de l’État belge, un plus grand soutien aux politiques éducatives, une meilleure mobilité. Tout en plaidant pour que la Belgique retrouve un rôle de premier plan dans l’intégration européenne, le parti plaide néanmoins depuis les manifestations paysannes du début de l’année pour le plein retour de la compétence agricole dans le giron des compétences nationales, et non plus européennes.

Collectif citoyen

Né en 2019, Collectif Citoyen est l’un des rares petits partis à avoir déposé des listes de candidats dans presque toutes les provinces pour les élections fédérales, ainsi que dans un grand nombre d’arrondissements et à Bruxelles pour l’élection régionale. Constatant une crise de confiance entre la société civile et le monde politique, le mouvement vise à renforcer la participation citoyenne aux décisions politiques, à améliorer la transparence des institutions publiques et à assurer une justice plus efficace. et juste. Il entend également offrir de meilleurs soins de santé à l’avenir et revoir à cet effet le système de quotas de praticiens. Enfin, il propose de co-construire le système éducatif, et de mieux lutter contre la criminalité financière, la fraude et l’évasion fiscale.

L’union

Jeune groupe politique créé par des jeunes, L’Unie a pour principale ambition de rassembler les Belges « au-delà des clivages linguistiques et sociaux du pays ». A cette fin, le parti défend la création d’une circonscription électorale fédérale et le retour à l’État unitaire à travers la re-fédéralisation des pouvoirs régionaux. Toujours dans cette logique de fédérer les Belges, la formation propose de renforcer l’enseignement de la deuxième langue nationale à l’école afin d’enraciner le bilinguisme dans la population. Dans cette même logique, les Etats-Unis veulent créer des échanges linguistiques entre le Nord et le Sud du pays pour les jeunes de 14 à 18 ans. En termes de fonctionnement de l’État, le parti défend la simplification administrative et la réduction des impôts. En plus de soutenir l’innovation, L’Unie souhaite également œuvrer à l’autosuffisance énergétique de l’Europe à travers le développement des énergies renouvelables et du nucléaire. La formation est également favorable à la création d’une union européenne pour les achats militaires.

Lutte ouvrière

Formation d’inspiration trotskyste, Lutte ouvrière ambitionne de faire de la Belgique une société communiste où « les travailleurs dirigeront la société selon les besoins de toute l’humanité ». Animé par une profonde idéologie anticapitaliste, l’objectif central de ce parti est de mettre fin à l’exploitation des travailleurs par « les grands patrons, les actionnaires des banques et les grandes entreprises ». Sans arguments de campagne très précis pour le prochain scrutin du 9 juin, Lutte ouvrière dénonce de manière générale l’économie capitaliste mue, selon elle, par la seule recherche de profits, que ce soit aux dépens des travailleurs, de la santé ou de l’environnement. Sur la scène internationale, le parti s’oppose aux guerres, à l’impérialisme et à l’OTAN.

Plan B

Né en 2018 pour les élections communales à Bruxelles-ville, ce parti s’est ensuite présenté aux élections régionales de 2019 en rassemblant 0,29% des voix. De nouveau candidate aux élections régionales de 2024, la liste espère cette fois conquérir un premier élu, en la personne de Christophe Magdalijns qui a rompu avec DéFI l’automne dernier. Le Plan B a élaboré un programme électoral en 19 points, dont la priorité est la consolidation des finances régionales gravement dégradées ainsi qu’une « simplification drastique » des structures publiques. Le parti prône donc un retour à l’équilibre budgétaire d’ici cinq ans.

Reprise citoyenne (RMC)

Ce mouvement entend renforcer la place des citoyens dans les processus de décision politique, grâce notamment à des référendums d’initiative citoyenne et à la constitution d’assemblées composées de citoyens tirés au hasard parmi la population. RMC prône également le respect des libertés fondamentales, notamment la liberté totale d’expression et l’interdiction de toute forme de discrimination « religieuse, ethnique ou liée au statut vaccinal ». Il souhaite assurer une plus grande pluralité de l’information à travers un meilleur financement des médias indépendants et une lutte plus efficace contre la concentration du secteur. Le parti veut également lutter contre le « gaspillage de l’argent public », la corruption et l’évasion fiscale. Il prône également une justice indépendante et une meilleure séparation des pouvoirs. La nature et les animaux devraient, selon lui, être considérés comme des sujets de droit afin de mieux préserver l’environnement. RMC souhaite enfin un meilleur financement de la culture et du sport, ainsi que du système de santé. Dans ce domaine, le parti entend défendre la liberté thérapeutique de chacun, notamment en ce qui concerne les médecines « naturelles ».

Transparence

Issu du mouvement Transparencia, le parti « Transparence » se présentera sur une liste francophone. Ce mouvement relaie les demandes d’accès aux informations détenues par les pouvoirs publics formulées par les citoyens. En créant une liste dont il espère une représentation parlementaire, il entend donner du pouvoir aux citoyens et aux groupes qu’il soutient depuis plusieurs années.

L’équipe Fouad Ahidar

Cette liste porte le nom de l’ancien député du Vooruit de Bruxelles, Fouhad Ahidar, qui siège au Parlement bruxellois depuis 2004. Il a dû démissionner de la présidence du Conseil de la Commission de la Communauté flamande (Vlaamse Gemeenchapscommissie – VGC) au dernier moment. automne. Il a immédiatement annoncé qu’il participerait aux élections de juin prochain avec sa propre liste. C’est ainsi qu’est née la « Team Fouad Ahidar ». Le programme de l’équipe Fouad Ahidar s’articule autour du pouvoir d’achat, du logement, des questions sociales, de l’emploi, des discriminations, de la propreté, de la sécurité, de la mobilité et de l’éducation.

Vive la Palestine

Cette liste a été initiée par le controversé militant belgo-libanais Abou Jahjah. Il est issu d’un mouvement visant à reconnaître un « génocide de la population palestinienne de Gaza par Israël ». M. Jahjah est le fondateur de la Ligue arabe européenne, puis du parti belge Be.One. Il est considéré comme une personnalité controversée pour ses propos jugés extrémistes, xénophobes, antisémites, homophobes et antisionistes. La présence de Viva Palestina aux prochaines élections régionales a été rendue possible grâce à la signature qui lui a été accordée par la députée de l’Open Vld Kadija Zamouri, au grand désarroi du président de son parti et de celui du MR.

Volt

Présent dans plusieurs pays européens dont la Belgique, le parti Volt défend un programme paneuropéen visant à promouvoir une Europe plus participative, écologique et solidaire. Partisan d’une Europe fédérale, le groupe estime que seule une action à l’échelle du Vieux Continent permettra de répondre aux défis climatiques ou migratoires par une collaboration qui transcendera les frontières européennes. Pour Volt, si l’on veut voir l’Europe avoir plus d’influence sur la scène mondiale, il convient de commencer par la mise en œuvre d’une véritable politique commune en matière d’affaires étrangères, mais aussi de défense. Le parti défend une augmentation des investissements publics au profit de la transition énergétique, notamment à travers le développement du nucléaire et du transport ferroviaire. Volt prône également une réforme fiscale, avec l’imposition d’un taux de TVA de 0% pour les produits sains, mais d’un taux porté à 25% pour les produits nocifs pour la santé ou l’environnement. Volt propose également des listes francophones et néerlandophones en Région bruxelloise.

Pour toi

Le nouveau parti politique « Voor U » présentera des listes dans chaque province flamande et en Région bruxelloise en vue des élections du 9 juin. Le mouvement fondé par Els Ampe (ex-Open-Vld) a récolté les 7.000 signatures nécessaires. Voor U a été fondée par le parlementaire libéral fin 2023 après que ce dernier ait quitté Open Vld. A cette fin, il a attiré plusieurs initiatives citoyennes (Vista, Volksliga).

 
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