le déficit pourrait diminuer d’un milliard cette année au Québec

le déficit pourrait diminuer d’un milliard cette année au Québec
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La hausse de l’impôt sur les gains en capital devrait rapporter 1 milliard de dollars au Trésor québécois : le déficit prévu cette année par le gouvernement caquiste passerait donc de 11 à 10 milliards.

Le ministre des Finances, Éric Girard, a ainsi justifié mardi l’harmonisation de la hausse du taux d’inclusion des gains en capital avec le gouvernement fédéral, alors qu’il était critiqué et interrogé par le Parti libéral (PLQ) sur cette décision.

Lors de la période des questions, accusé d’avoir rompu son engagement de ne pas augmenter le fardeau fiscal des contribuables, le chef caquiste François Legault s’est limité à affirmer qu’il ne faisait que s’aligner sur la décision d’Ottawa, comme l’ont fait d’autres gouvernements avant lui.

[Les contribuables] ont été trompés par la taxe Trudeau.CAQ. Pourquoi là-bas CAQ ne s’impose pas[-t-elle] pas plutôt le devoir de mieux gérer les dépenses publiques au lieu d’imposer un énième impôt aux Québécois ?

Une citation de Frédéric Beauchemin, député libéral

Je comprends très bien que la question de la modification du taux d’inclusion des gains en capital suscite des inquiétudesa admis Éric Girard, également lors de la période des questions.

Le gouvernement Trudeau a annoncé cette mesure mardi de la semaine dernière lors du dépôt de son budget et le jeudi suivant, Québec annonçait déjà qu’il allait emboîter le pas.

milliard de dollars risque d’être autour de 10 milliards de dollars, mais évidemment, il y a d’autres éléments qui bougent », « texte » : « Pour nous effectivement, le déficit qui était prévu à 11 milliards de dollars risque d’être autour de 10 milliards de dollars, mais évidemment il y a d’autres éléments qui bougent”}}”>Pour nous en effet, le déficit qui était prévu à 11 milliards de dollars risque de se situer autour de 10 milliards de dollars, mais évidemment, il y a d’autres éléments qui bougenta expliqué M. Girard en commission parlementaire, en réponse aux questions de M. Beauchemin.

Selon une analyse du ministère des Finances, le Québec n’avait aucun intérêt à maintenir un taux d’imposition distinct du taux d’imposition fédéral sur les gains en capital.

Girard. Nous n’aurions pas généré d’investissements supplémentaires au Québec en maintenant un taux d’imposition des gains en capital plus bas. [à celui des autres provinces].”,”texte”:”Si on n’harmonise pas, y aura-t-il plus d’investissements au Québec ? a résumé M. Girard. Nous n’aurions pas généré d’investissements supplémentaires au Québec en maintenant un taux d’imposition des gains en capital plus bas. [à celui des autres provinces].»}}»>Si on n’harmonise pas, y aura-t-il plus d’investissements au Québec? a résumé M. Girard. Nous n’aurions pas généré d’investissements supplémentaires au Québec en maintenant un taux d’imposition des gains en capital plus bas. [à celui des autres provinces].

Il est donc préférable de simplifier le système fiscal plutôt que de maintenir une structure plus complexe sans apporter de gains supplémentaires, a-t-il poursuivi.

Il a ajouté que la décision devait être prise rapidement puisque la mesure fédérale entre en vigueur le 25 juin.

Ainsi, à compter du 25 juin, ce seront les deux tiers plutôt que la moitié des gains en capital supérieurs à 250 000 $ qui seront imposables, tant au Québec qu’au fédéral.

Cibler les spéculateurs, éviter de pénaliser les investisseurs

M. Beauchemin a vigoureusement dénoncé l’harmonisation préconisée par le gouvernement caquiste.

Tu as sauté sur la taxe comme un gamin dans un magasin de bonbonsdit-il à M. Girard.

C’est une taxe sur l’innovation, c’est une taxe sur la productivitéil a plaidé.

Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a pour sa part rappelé au ministre que son parti avait néanmoins fait adopter une motion à l’Assemblée nationale dans laquelle il s’engageait à ne pas augmenter le fardeau fiscal des contribuables.

Il a réclamé des modalités d’application pour que, par exemple, un propriétaire qui a investi toute sa vie dans un triplex ne soit pas pénalisé par rapport au spéculateur qui, de son côté, réalise un gain à court terme.

M. Girard a indiqué qu’il attendait d’abord de lire les règles fédérales d’application.

Ottawa estime que la mesure fiscale touchera environ 0,13 % des contribuables, mais elle devrait rapporter près de 20 milliards de dollars sur cinq ans dans les coffres fédéraux.

Gains en capital : entrevue avec Luc Godbout, de la Chaire en fiscalité et finances publiques de l’Université de Sherbrooke

 
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