onze hommes jugés pour relations sexuelles avec une écolière

onze hommes jugés pour relations sexuelles avec une écolière
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L’adolescent ne sera pas présent au procès, afin d’éviter toute confrontation avec les prévenus. Son père assistera cependant aux débats.

Onze hommes âgés de 25 à 60 ans sont jugés jeudi à Valenciennes pour avoir eu des relations sexuelles, rémunérées ou non, avec une jeune fille de 13 ans, qu’ils ont rencontrée via le site controversé coco.fr.

Cinq sont poursuivis pour “recours à la prostitution d’une mineure”et six pour « abus sexuels sur mineur ». Ils sont d’ailleurs tous soupçonnés de “sollicitation” Et « détention d’une image pornographique d’un mineur ». Un douzième prévenu n’est poursuivi que pour ces derniers faits.

Relations tarifées

L’adolescente ne sera pas présente jeudi, afin d’éviter toute confrontation avec les prévenus, indique son avocat, Grégory Frère. Son père assistera cependant aux débats. L’enquête a débuté lorsque les parents de la jeune fille de 13 ans se sont présentés à la gendarmerie de Bouchain (Nord) en avril 2023, inquiets de son absence, a rappelé le président du tribunal lors de l’audience de comparution immédiate en janvier, au cours de laquelle les prévenus demandé le licenciement.

Grâce à son téléphone, l’adolescente a été retrouvée dans un hangar agricole au domicile d’un des prévenus dans le Pas-de-Calais. Les recherches menées à l’époque montraient que la victime entretenait des relations rémunérées avec de nombreux adultes, via Snapchat et le site de rencontres et de prostitution coco.fr, devenu coco.gg, sur lequel il suffit de donner son sexe, son âge, son code postal et un surnom, sans aucun contrôle.

Ce site est « un terrain de chasse aux prédateurs », a constaté Sophie Antoine, responsable juridique de l’ACPE (Agir contre la prostitution des enfants), interrogée par l’AFP. C’est également via un site similaire, Cocoland, que les deux mineurs ont été mis en examen vendredi pour “assassinat” après le décès à Grande-Synthe de Philippe Coopman disent avoir accepté de rencontrer la victime alors qu’elle se faisait passer pour une mineure.

Les accusés ont « profils variés (salariés, ouvriers, militaires, boulangers, intérimaires, apprentis, etc.) », soulignait la procureure de Valenciennes Christelle Dumont auprès de l’AFP en janvier. En garde à vue, certains ont fini par admettre qu’ils savaient que la jeune fille était mineure. Lors de l’audience de janvier, un agriculteur de 53 ans, notamment poursuivi pour « agression sexuelle »dit “avoir voulu la protéger” parce qu’il était “amoureux”.

 
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