JUSTICE Recherché après son évasion du tribunal d’Angers, il est retrouvé à Nîmes

JUSTICE Recherché après son évasion du tribunal d’Angers, il est retrouvé à Nîmes
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Retrouvé au Mas de Mingue à Nîmes, l’homme de 25 ans est jugé ce mardi 23 avril devant le tribunal d’instance de Nîmes pour violences sur deux policiers, rébellion, port d’arme et fourniture d’une identité imaginaire.

Avec 21 mentions à son casier judiciaire, l’homme de 25 ans a fréquenté de nombreux tribunaux de l’ouest de la France : Angers, Laval, Nantes, Rennes. Après avoir été jugé à Angers pour violences et rébellion, il s’évade du tribunal. Depuis, il est recherché. Arrivé à Nîmes il y a quelques jours, il s’est rendu le 20 avril 2024 au quartier du Mas de Mingue pour “acheter des vêtements”, il explique au tribunal.

Ce jour-là, dans l’après-midi, une patrouille de police se rend dans le quartier de Nîmes. Une personne sur un scooter crie “Arah.” A ce moment, un homme avec un sac se met à courir. Il saute par-dessus un mur de jardin et sur le toit d’une maison pour échapper à la police. Deux policiers le rattrapent. L’homme se débat et tente de saisir la matraque du policier et de lui arracher les menottes qu’il tient.

Arrêté par la police, il continue de se battre. Lors de sa rébellion, il a blessé les deux policiers : l’un à l’avant-bras et au poignet gauches (trois jours d’ITT), l’autre souffre d’une entorse à la cheville (deux jours d’ITT). Lors de son interpellation, l’homme de 25 ans a demandé de l’aide. Un groupe de jeunes vient jeter des pierres sur les policiers. Un couteau est retrouvé sur lui.

En garde à vue, le suspect de 25 ans donne une fausse identité. Il refusera de se soumettre aux empreintes digitales. Après de nombreuses recherches, les enquêteurs l’ont identifié grâce à son tatouage sur la main. Lors de l’audience, le prévenu explique : «J’étais recherché. Je ne voulais pas être retrouvé parce qu’ils vont me mettre en prison. Mais, il nie les violences contre les agents : « Je ne les ai pas frappés, je suis boxeur. Si j’avais voulu les frapper, ils auraient été bien plus blessés.

La procureure de la République Véronqique Compan estime : « Après avoir commis des violences sur des policiers, monsieur a insulté hier le juge des libertés et de la détention. Il est récidiviste pour la quasi-totalité des accusations portées contre lui. Les racines de la délinquance sont là. Je demande trois ans de prison, dont deux ans et le maintien en détention.

Le prévenu a été placé dans un foyer à l’âge de cinq ans et a quitté l’école à l’école primaire. Il n’a pas d’adresse fixe. Père d’un enfant de trois ans, il est actuellement séparé de la mère de son fils. Maître Ludivine Glories plaide pour le prévenu : « La difficulté, c’est que nous n’avons pas tous le même point de départ. Il ne s’est construit que sur la violence, il reproduit ce qu’il a connu. Tenez compte de sa situation.

Le tribunal de Nîmes l’a condamné à 24 mois de prison avec maintien en détention et à une interdiction de port d’arme pendant deux ans.

 
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