baisse moyenne de 64 euros par mois, selon une étude

baisse moyenne de 64 euros par mois, selon une étude
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La mesure soulage les comptes bancaires des Parisiens. L’encadrement des loyers à Paris en vigueur depuis 2019 a permis d’atténuer la hausse des loyers de 64 euros par mois, selon une étude commandée par la mairie de Paris et présentée mardi. Le dispositif « a permis d’atténuer la hausse des loyers » du parc de logements privés parisiens, souligne l’étude menée par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) et une équipe de recherche en sciences sociales du Cesaer, qui a examiné les données de loyer de la métropole parisienne. observatoire (Olap) et le groupe SeLoger.

Entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2023, l’encadrement des loyers à Paris a permis, selon l’étude, une baisse des loyers de 4,2% par rapport à ce qu’aurait été la situation sans contrôle. Cela représente 64 euros par mois de dépenses évitées en moyenne, soit 768 euros par an, tous logements et secteurs confondus.

A Paris, où 4 annonces sur 10 dépassent le loyer de référence majoré établi en 2022-2023, un signalement peut être fait à la mairie grâce à une plateforme dédiée après évaluation via un simulateur. Le montant moyen des dépassements mensuels signalés à la ville de Paris depuis le 1er janvier 2023 s’élève à 159 euros. En 2023, plus de 1 630 signalements ont été réalisés. Ils concernent « plus de 80 % sur 1 et 2 pièces ». Une centaine de situations ont donné lieu à un montant moyen d’environ 2 300 euros lors de la phase de médiation.

Les effets de l’encadrement “apparaissent plus marqués sur les petits logements” et “se renforcent dans le temps”, concluent les auteurs de l’étude, qui se poursuivra jusqu’à la fin de l’expérimentation de ce système en novembre 2026.

Dans une capitale où les loyers ont augmenté de 75 % dans le secteur privé depuis près de 20 ans, l’encadrement des loyers « fonctionne », a déclaré Barbara Gomes, conseillère (PCF) déléguée en charge, lors de la présentation de l’étude. contrôle des loyers à la mairie. Le système de régulation est critiqué par certains observateurs qui y voient un répulsif pour les propriétaires, ce qui entraînerait une réduction de l’offre de logements et de sa qualité. “C’est totalement marginal” dans le comportement des propriétaires, répond Jacques Baudrier, député PCF au logement, mettant plutôt en garde contre la hausse des résidences secondaires qui a retiré “80 000 logements de moins en dix ans” du marché parisien.

 
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