Bien placée parmi les différents sites en lice pour accueillir le futur stade du PSG, l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines ne manque pas d’atouts. Le point sur le sujet avec le président de l’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, Jean-Michel Fourgous.
L’agglomération de Saint-Quentin-en Yvelines est candidate pour accueillir le futur stade du PSG, quel est l’état du dossier ?
Jean-Michel Fourgous : On nous demande de rester discrets sur le sujet… Mais je peux juste vous dire que le dossier avance bien…, grâce à nos ambitions communes. Nous avons affaire à de grands professionnels.
Quels sont vos principaux atouts ?
L’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines possède de nombreux atouts. Déjà, nous sommes un grand centre sportif, avec quatre sites qui accueilleront les Jeux Olympiques. Nous avons un PIB important, l’un des plus importants de France (par habitant). Du même type que celui des Etats-Unis, soit environ le double de celui de la France. Tout cela grâce aux entreprises. Cela montre une certaine puissance économique. Nous disposons d’atouts importants, même s’il y a une forte concurrence.
Et en termes d’infrastructures ?
En termes d’infrastructures, nous répondons pleinement au cahier des charges, avec bien sûr des possibilités de stationnement et d’accès faciles. La présence de plusieurs sites olympiques (Saint-Quentin en Yvelines accueillera le cyclisme sur piste, le VTT, le BMX et le golf) contribue également à l’amélioration des moyens de transports.
Dépôt des dossiers de candidature avant la fin de l’année
Pour la région, ce serait une belle opportunité…
Si ce projet aboutissait, mais il reste encore de nombreuses étapes (…), ce serait un incroyable catalyseur économique et médiatique pour notre territoire ! Cela donnerait une visibilité mondiale à Saint-Quentin-en-Yvelines. Nous recherchions également un projet de ce type.
Le site de Saint-Quentin-en-Yvelines est un candidat sérieux, où vous situez-vous par rapport à vos concurrents ?
Nous avons des caractéristiques qui correspondent au cahier des charges. Après, je ne veux pas paraître arrogant et prétentieux en disant que nous sommes meilleurs que les autres… Je préfère rester modeste. Nous savons que nous ne sommes pas en dernière position. Nous respectons les règles de discrétion et de concurrence.
Le site est à environ 30 kilomètres du Parc des Princes, n’est-ce pas trop loin ?
Aujourd’hui, un grand nombre de clubs décident de déplacer leur stade en dehors de la capitale, mais il ne faut pas non plus être trop loin, pas plus de 20 ou 30 km. De plus, ce site, entouré d’un lac, est un petit bijou… Il y aura de gros investissements de la part du club, notamment pour le stationnement. Ce sera complètement différent qu’à Paris, où ce sera encore pire si le stade passe de 48 000 à 60 000 places, comme le souhaite le PSG.
Êtes-vous soumis à un délai pour déposer un dossier complet ?
Oui. Les personnes qui s’en occupent pour le PSG souhaitent avoir tous les éléments, issus des différentes candidatures, d’ici la fin de l’année.
