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L'ŒIL DU TÉMOIN DE CE JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024

L'ŒIL DU TÉMOIN DE CE JEUDI 12 SEPTEMBRE 2024
L'ŒIL
      DU
      TÉMOIN
      DE
      CE
      JEUDI
      12
      SEPTEMBRE
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L'HISTOIRE – DE SCYLLA DE CHARYBDE
Il aura fallu 72 heures pour qu’une autorité – il est vrai qu’il s’agit du président de la République lui-même ! – daigne enfin se rendre à Mbour où le chavirage d’une pirogue à bord de laquelle avaient eu lieu quelque 200 personnes a causé une trentaine de morts. C’est du moins le nombre de corps repêchés, les disparus se comptant par dizaines. Et pourtant, la capitale de la Petite-Côte n’est située qu’à environ quatre-vingt kilomètres de Dakar. Cette indifférence, voire ce manque d’empathie du gouvernement est d’autant plus scandaleuse et incompréhensible que la région de Thiès, dont Mbour est l’un des trois départements, est celle qui compte le plus de ministres au gouvernement. Et le président de la République lui-même, d’ailleurs, est originaire de ce même département et a effectué ses études secondaires au lycée Demba Diop de sa capitale ! Mais voilà, alors que l’émotion s’emparait de tout le Sénégal, alors que les familles des victimes pleuraient leurs proches et se lamentaient, alors que dans la presse et sur les réseaux sociaux, on ne parlait que de cette tragédie, ni le Premier ministre, ni le ministre de la Jeunesse – tous les morts enseignaient à cette classe de jeunes –, encore moins le ministre de la Pêche n’ont daigné se rendre à Mbour. Il a fallu que des journalistes dénoncent cette indifférence pour que le président de la République – occupé à faire la tournée des mess, pardon, des familles religieuses – daigne enfin y faire un détour au retour d’une visite de courtoisie dans une énième maison religieuse ! En fait, depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement, on a l’impression qu’il n’est destiné qu’aux familles religieuses. En cinq mois, le président s’est rendu trois fois à Touba et s’apprête à faire sa deuxième visite à Tivaouane. Quant aux séjours dans la capitale du mouridisme d’Oscar Sierra, on ne les compte plus, le dernier en date datant de cette semaine. Pire, comme si toutes les villes de ce pays n’étaient pas d’égale dignité et ne méritaient pas l’attention de l’Etat, ce dernier ne s’occupe que des cités dites religieuses. D’ailleurs, le programme de modernisation des cités religieuses du Chef est en train d’être remis à jour et un directeur des Affaires religieuses sera même nommé. Les besoins desdites cités sont des ordres pour le Président Diomaye et son PM. Pendant ce temps, les Sénégalais qui avaient bravé les instructions des khalifes desdites familles pour voter pour le « Projet » sont laissés en plan et leurs préoccupations oubliées. Étrange pays laïc où le sacro-saint Conseil des ministres hebdomadaire a été « zappé » pendant une semaine parce que le Premier ministre se rendait à Touba ! Et cette semaine, il a été avancé d’un jour à cause d’une visite présidentielle…aux familles religieuses. Bref, dans ce domaine des relations Etat/familles religieuses, la rupture n’est non seulement pas là, mais elle est encore pire que sous le régime du Chef !
KACCOOR BI – LE TEMOIN

TRANSACTION
Ousmane Sonko l’avait annoncé pour cette semaine et le peuple sénégalais l’attend. Le début du processus de reddition de comptes pour faire payer leurs dettes aux détourneurs de l’ancien régime est imminent. Les redoutables magistrats du Pool judiciaire financier vont entrer en action et bientôt les premières convocations – voire les mandats d’arrêt – seront émis. Pour éviter l’emprisonnement inévitable, des dignitaires de l’ancien régime ont déjà commencé à transiger. Parmi eux, un ancien ministre originaire de la capitale (on ne veut pas donner trop de détails !) et cité dans le casse du siècle a déjà payé en « remboursant » une très grosse somme d’argent issue de ses vols. On préfère s’arrêter là pour le moment.

MAROC MAME HOUSE EST GÉOLOCALISÉE À MACKY
Après avoir « bradé » le pouvoir et négocié son « exil », l’ancien président de la République Macky Sall vit comme un pacha dans sa résidence de Marrakech (Maroc). Une bastille devenue un foyer où se préparent tous les complots « apéristes » pour affaiblir le pouvoir de Diomaye-Sonko ! C’est du moins ce qu’affirment les partisans des nouvelles autorités. En tout cas, le quotidien « Le Témoin » a appris que l’ancien ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a été aperçu chez Macky Sall à Marrakech. C’était la semaine dernière, notre système de géolocalisation chérifien persiste et signe. Mame Mbaye Niang a été un élément central de la neutralisation politique de l’opposant Ousmane Sonko et c’est sa plainte pour « diffamation » contre le leader de Pastef qui avait été utilisée par des magistrats aux ordres de l’ancien régime pour disqualifier la candidature présidentielle d’Oscar Sierra. Curieusement, c'est juste au moment où le rapport Prodac (Programme des domaines agricoles communautaires, à la gestion duquel il était accusé d'avoir soutiré des milliards) était transmis à la justice que Mame Mbaye Niang, dont la mère est marocaine, réapparaissait dans le royaume chérifien !

DR BABACAR NIANG « SUMA » : UN MÉDECIN DU PEUPLE RÉCLAMÉ À L’ASSEMBLÉE
Aujourd’hui, le peuple sénégalais va probablement sortir les chapelets pour que cette pauvre 14e législature qui s’achève soit enterrée par un décret de dissolution. Et que la prochaine 15e législature ait comme députés des élus dignes de la trempe du Dr Babacar Niang, médecin-chef et propriétaire de la clinique « Suma-Assistance ». Gardienné, persécuté et harcelé par l’ancien régime du président Macky Sall, le Dr Babacar Niang surnommé « médecin du peuple » n’a jamais fléchi ni failli à sa mission citoyenne. Pour ce faire, il s’était transformé en lanceur d’alerte pour dénoncer les dérives autoritaires et dictatoriales du président Macky Sall et rapporter des faits portant gravement atteinte à l’intérêt général. Et surtout, la persécution et la traque policière contre les malades et blessés de Pastef, même dans sa clinique sise à Sacré-Cœur/Keur Gorgui. Aussi bien sous le régime d’Abdoulaye Wade que sous l’ère Macky Sall, le Dr Niang a toujours prouvé qu’il reste et demeure le médecin du peuple en apportant une assistance gratuite aux citoyens blessés lors des manifestations de masse. Avec un médecin du peuple élu à l’Assemblée nationale, le slogan « Santé pour tous » peut devenir une réalité.

DRAME DE MBOUR AMADOU BA ET IDRISSA SECK TRÈS INDIGNE
Les réactions affluent de la classe politique suite au tragique naufrage d’une pirogue de migrants à Mbour, avec un bilan provisoire de 38 morts. Les Premiers ministres Amadou Ba et Idrissa Seck se sont montrés profondément indignés par cette nouvelle tragédie de l’immigration clandestine. « Je suis particulièrement attristé par le naufrage de l’embarcation près de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de circulation à Ndangalma », a déclaré Amadou Ba dans une note publiée sur les réseaux sociaux. Poursuivant, l’ancien Premier ministre « encourage les éléments de la marine nationale et tous ceux qui participent aux secours ». « Je prie pour que les disparus soient retrouvés vivants. Je souhaite un prompt rétablissement aux rescapés et aux blessés et présente mes sincères condoléances aux familles des défunts ainsi qu’à la nation toute entière », a-t-il conclu. Idrissa Seck et le parti Rewmi demandent au gouvernement de prendre toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de telles catastrophes. « Le Sénégal vient de vivre une énième tragédie liée à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est le dernier d’une longue série d’accidents de la route et de naufrages d’embarcations de fortune tentant de rejoindre l’Europe », rappelle l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Le Parti REEWMI demande « au gouvernement de prendre toutes les mesures conjoncturelles et structurelles nécessaires pour endiguer de telles catastrophes, d’apporter aux familles toute l’assistance dont elles ont besoin en ces temps difficiles et d’identifier toutes les responsabilités », conclut le communiqué.

CHEIKH OUMAR DIAGNE AFFAIR THE MOURIDES OF DAKAR MAINTAIN THEIR MARKET ON FRIDAY
Au sein de la communauté mouride de Dakar, rien n’est en paix contre Cheikh Oumar Diagne. Interdits de défiler vendredi dernier, les mourides de Dakar ont décidé d’organiser une marche populaire ce vendredi 13 septembre, après la prière collective à la mosquée Massalikoul Djinane. Serigne Sidy Mbacké ibn Serigne Modou Mactar et Serigne Abdou Bara Dolly Mbacké, qui portent selon eux l’initiative, ont annoncé avoir déposé une demande d’autorisation auprès des autorités compétentes. D’ailleurs, les deux chefs religieux rapportent avoir été entendus ce mercredi au commissariat de police de Grand-Dakar sur cette marche initiée pour dénoncer les propos désobligeants tenus par le directeur des moyens généraux de la présidence, Cheikh Oumar Diagne. Lundi, le Premier ministre Ousmane Sonko, accompagné d’une petite délégation, a rendu visite au khalife des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, pour discuter de cette affaire qui a suscité l’indignation collective. Les initiateurs de la manifestation ont invité tous les fidèles à se rassembler vendredi pour exprimer pacifiquement leur mécontentement face aux attaques contre la confrérie.

EAU ET ASSAINISSEMENT TIVAOUANE RASSUREE PAR L'ETAT
« Le président de la République aura le plaisir, sans doute, lors de sa visite à Tivaouane, d’informer ou de dire au khalife général Serigne Babacar Sy Mansour, que les travaux qu’il avait demandés, c’est-à-dire le forage que nous avons réalisé dans la mosquée, par la Sones, seront restitués à l’Etat. » Ces propos émanent du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, en visite à Tivaouane, dans le cadre des préparatifs du Gamou. « Nous avons déjà pris toutes les dispositions au niveau du ministère, toutes les procédures administratives sont en train d’être accélérées pour que le processus soit bouclé avant le Gamou afin que le président de la République puisse avoir le plaisir de donner cet important ouvrage qui permettra non seulement de régler définitivement la question de l’eau dans la mosquée, mais aussi de pouvoir injecter cette eau dans le réseau de distribution de la ville pour le renforcer et permettre aux habitants de Tivaouane d’avoir de l’eau potable en permanence », a indiqué M. Dièye. A Tivaouane, le ministre a affirmé que « tout est en train d’être mis en œuvre et en place », et a rassuré : « d’ici le Gamou tout sera prêt, nous pourrons livrer tous les travaux qui ont été réalisés pour que nos compatriotes qui viendront à Tivaouane puissent passer un Gamou dans d’excellentes conditions et qu’ils puissent prier pour le Sénégal, prier pour les projets que le président de la République est en train de réaliser, au premier rang desquels l’eau et l’assainissement ».

BLANCHIMENT D'ARGENT AU SENEGAL, UN BON ETUDIANT
Les autorités sénégalaises ont été félicitées pour les « mesures très fortes, exigeantes et fermes » prises pour lutter contre le blanchiment d’argent. Cette satisfaction émane du gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou. « Je tiens à féliciter le Sénégal. Les autorités […] Le Sénégal a pris des mesures très fortes, exigeantes et fermes » dans la lutte contre l’injection de fonds d’origine criminelle dans le circuit économique et financier, a souligné le patron de la BCEAO qui tenait un point de presse hier, à l’issue de la troisième réunion ordinaire annuelle du Comité de politique monétaire de la Banque centrale des huit pays de l’UEMOA. Une étude de l’Institut d’études de sécurité publiée en 2022 a classé le Sénégal au huitième rang sur vingt pays où « les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme » étaient préoccupants. Le Sénégal a pris des « mesures très fortes » […] « Il faut vraiment sortir de cette liste », a reconnu le gouverneur de la BCEAO. « Je pense que l’une des mesures phares a été la nouvelle loi contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le financement du terrorisme », a-t-il expliqué. « Nous ne pouvons qu’être satisfaits », a ajouté Jean-Claude Kassi Brou, qui a rappelé que le souhait de la BCEAO est qu’aucun de ses pays membres ne figure sur une liste comme celle publiée par l’Institut d’études de sécurité en 2022. « Cela a un impact très négatif en termes de perception et cela affecte le risque de crédit et les investissements, sur la mobilisation des ressources et de l’épargne », a souligné le gouverneur de la BCEAO. Selon lui, la Banque centrale travaille « très étroitement avec les autorités » des pays membres pour les aider à éviter la zone « grise » des risques de blanchiment d’argent.

 
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