Ces dernières semaines, les attaques se sont multipliées en France, notamment dans les petites villes. C’est le cas à Toul, une commune de 16 000 habitants de la banlieue de Nancy, en Meurthe-et-Moselle, où certains commerçants ont déjà été victimes. Face à cela, ils décident de suivre des cours d’auto-défense.
Les attentats et l’insécurité ne concernent pas uniquement les grandes villes. A Toul, commune de 16 000 habitants dans la banlieue de Nancy, en Meurthe-et-Moselle, certains commerçants ont déjà été victimes. Trois commerces ont même été braqués en début d’année. Ainsi, lundi, ils ont suivi pour la première fois un cours d’auto-défense. Pour l’occasion, Europe 1 s’est rendue sur place.
“Je ne pensais pas qu’un jour nous en aurions besoin”
Première leçon : parez une attaque au couteau en utilisant votre sac comme bouclier. Sept commerçants participent ce lundi après-midi au cours dispensé par Patrick Petitjean, spécialiste de self-défense. Ils sont fromagers, assureurs ou encore photographes, comme Grégory. « Je fais ce stage pour une raison très simple, c’est qu’en l’espace de trois ans, nous avons eu deux attentats. Il était donc temps d’apprendre à gérer les conflits. Être capable de se défendre est quelque chose qui est très important en ce moment, même si je ne pensais pas qu’un jour on en aurait besoin”, explique-t-il au micro d’Europe 1.
Et c’est Catherine Gournay, coiffeuse et présidente de l’association des commerçants de Toul, qui a sollicité cet atelier. « Cela nous apprendra à gérer notre stress. On voit aussi la progression au niveau national, car les attaques se multiplient. Alors, on se dit, pourquoi pas dans notre ville ? D’autant qu’on a eu droit à plusieurs braquages en début d’année», déplore-t-elle. Un ancien policier explique également comment répondre à une agression verbale en adoptant le ton et la bonne attitude. Parce que le mieux est d’éviter les conflits.
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