Qui est Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l’Intérieur ?

Qui est Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l’Intérieur ?
Qui est Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l’Intérieur ?

Par

Briac Trébert

Publié le

21 septembre 2024 à 19h49
; mis à jour le 21 septembre 2024 à 19h53

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Figure de la droite conservatrice, il est le fils spirituel du créateur du Puy du Fou, Philippe de Villiers (avec qui il a depuis coupé les ponts). Bruno Retailleau, né à Cholet (Maine-et-Loire), aura 64 ans en novembre. Président du groupe Les Républicains Au Sénat, il est devenu, ce samedi 21 septembre 2024, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Barnier. Il remplace donc Gérald Darmanin à la place Beauvau.

Bruno Retailleau était membre du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers. Elu député de 1994 à 1997 et président du Conseil général de Vendée de 2010 à 2015, il quitte finalement le MPF en 2010 pour rejoindre l’Union pour un mouvement populaire (UMP).

Alors élu sénateur du département de la Vendée, Bruno Retailleau aurait présidé le groupe UMP puis Les Républicains (LR) au Sénat depuis 2014. Et aurait également été président du conseil régional des Pays de la Loire de 2015 à 2017.

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Bruno Retailleau avait notamment soutenu La Manifestation pour Tous s’oppose à la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.

Il avait également été un fervent défenseur de François Fillon lors de l’élection présidentielle de 2017 et avait expliqué, en 2017, que la droite n’était pas « soluble dans le macronisme » après les législatives qui avaient suivi la présidentielle.

« Une politique de civilisation » contre l’islamisme ou le wokisme

Dans une interview avec IndiquerEn juin 2023, il critiquait le « désordre migratoire », et appelait à « une politique de civilisation » contre l’islamisme ou le wokisme. Il devrait être un ministre de l’Intérieur (très) ferme.

En Loire-Atlantique, après 34 vols et cambriolages, un mineur de 15 ans a simplement reçu un avertissement. Il faut supprimer les avertissements. Il n’est pas nécessaire de rappeler la loi, il faut l’appliquer. Je propose aussi d’abaisser l’âge de la responsabilité pénale à 16 ans, puisque les 16-17 ans représentent plus de la moitié des jeunes délinquants devant nos tribunaux.

Bruno Retailleau
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Dans une interview sur le site Web de Républicains En 2021, il annonçait sa volonté d’une « révolution pénale » avec deux « principes forts », qu’il mettait en avant. Le premier consistait à remettre la victime au centre de la décision judiciaire.

« La question n’est pas de savoir si l’auteur peut bénéficier ou non de circonstances atténuantes mais d’évaluer le préjudice subi par la victime, notamment en termes d’intégrité physique. Le deuxième principe est de ne pas avoir en France d’infraction sans peine, ni de peine sans exécution », a-t-il expliqué.

Il souhaitait des mesures telles que l’introduction de courtes peines de prison pour les premiers actes délinquants, l’abaissement de l’âge de la responsabilité pénale à 16 ans et la suspension de l’aide sociale et familiale pour les parents qui n’assument pas leurs responsabilités éducatives.

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