trop de demandeurs d’asile à franciser, selon Drainville et Roberge

trop de demandeurs d’asile à franciser, selon Drainville et Roberge
Descriptive text here

Si le français est de plus en plus boudé au profit de l’anglais dans les couloirs et même dans les classes de certaines écoles du Québec, c’est en raison du nombre trop important de demandeurs d’asile, estiment les ministres Bernard Drainville et Jean-François Roberge.

• Lire aussi : Déclin du français : ça se passe en anglais aussi dans nos écoles

• Lire aussi : Le français boudé dans les écoles : « C’est juste « gênant » pour moi »

« C’est très inquiétant ! Malheureusement, avec l’arrivée de milliers de demandeurs d’asile au Québec, la pression sur notre réseau scolaire est réelle. Nous avons du mal à franciser nos jeunes et cela devient un véritable enjeu », font valoir les ministres de l’Éducation et de la Langue française, dans une déclaration transmise à notre Bureau parlementaire.

Le journal a révélé lundi que l’anglais s’impose dans les murs de certaines écoles francophones. C’est le cas à Vaudreuil-Dorion, où les étudiants ne voient tout simplement plus la nécessité de parler la langue de Molière, même dans les cours de français. Une situation qui oblige les enseignants à sévir.

Le gouvernement Legault demande à Justin Trudeau de prendre ses responsabilités. «Le gouvernement fédéral doit immédiatement freiner et réduire l’afflux de demandeurs d’asile et les répartir plus équitablement ailleurs au Canada», insistent les ministres québécois.

Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUÉBEC

MM. Roberge et Drainville soulignent que leur gouvernement multiplie les initiatives pour renforcer le français dans les écoles. Pensons à la révision du programme de français dans les écoles ou au montant de 300 $ alloué à chaque classe pour l’achat de livres.

« Nous investissons également des sommes records de plus de 200 M$ en francisation dans nos écoles et nous avons également posé des gestes pour accroître la place du français dans les cégeps anglophones. Le message doit être clair : dans nos écoles, on s’exprime en français.

Et le « réveil national » ?

Le député péquiste Pascal Bérubé rappelle que la CAQ avait promis « un réveil national sur la langue française » il y a plus d’un an.

«Mais le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, le ministère de l’Éducation et le ministère de la Culture dorment encore sur deux bras», déplore l’élu de Matane-Matapédia, dans une déclaration.

Selon lui, nos politiques ne se sont pas adaptées aux réalités du 21e siècle.e siècle. Il souligne que les pratiques de francisation actuellement en place se sont développées à une époque où la politique migratoire respectait la capacité d’intégration du Québec. « Ce n’est plus le cas aujourd’hui », insiste-t-il.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Connecter les écoles, un bon point pour Genève
NEXT A Angoulême, la flamme olympique ferme les écoles, collèges et lycées