Au Sénégal, à moins de deux mois des élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre, le calendrier s’accélère. Ce samedi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a invité les acteurs du processus électoral à une réunion. Quelque 123 partis politiques ont participé aux discussions, mais les principaux représentants de l’opposition ne sont pas restés.
Avec notre correspondant à Dakar, Gwendal Lavina
Quelques minutes après l’arrivée du ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, les discussions sont devenues tendues lors de la réunion concernant les prochaines élections législatives.
Les membres d’Atel, l’Alliance pour la transparence des élections, nouvelle plateforme d’opposition qui regroupe une centaine de partis et mouvements politiques, réclament l’annulation des dispositions déjà prises pour le prochain scrutin. Un refus affiché par le ministre les a conduits à quitter la réunion. En général, nous discutions et nous pouvions avoir des désaccords, mais nous trouvions un consensus. Par ruse, ils essayaient de fixer des dates et de prendre des dispositions, puis de nous convoquer pour une « consultation ». “, reproche Oumar Sarr, porte-parole d’Atel.
Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, est sur la même ligne : « C’est dommage qu’ils soient partis, le boycott n’est pas une position politique pertinente. Cela a été démontré tout au long de l’histoire, c’est pourquoi j’appelle Atel à rejoindre l’équipe électorale avant qu’il ne soit trop tard. « Le ministre a également salué le dialogue constructif avec les participants de la réunion qui sont restés jusqu’à la fin.
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