Dans la nuit du 15 au 16 avril, Philippe a été battu à mort. Le jeune homme de 22 ans a visiblement été victime d’une embuscade via un site de rencontre. « Philippe était un jeune homme serviablee, aimant et aimé de tous. Des criminels ont attaqué un innocent et l’ont laissé pour mort sur l’asphalte. Pour quoi ? Pour rien”» a déploré un de ses amis à la fin de la marche blanche organisée pour lui rendre hommage.
Mais l’affaire est devenue plus complexe ces derniers temps… En effet, une nouvelle explosion de violence s’est produite après le meurtre de Philippe. Agé de 15 ans, un jeune homme a été retrouvé nu par un passant dans la nuit de samedi à dimanche. Ce dernier serait le cousin de l’un des accusés en l’agression de Philippe, survenu quelques jours plus tôt.
L’adolescent agressé après le meurtre de Philippe
Selon le témoignage de l’adolescent, il aurait été touché au visage et aux côtes. Les deux agresseurs étaient cagoulés. Après avoir été repéré par un passant, le jeune homme a été transporté à l’hôpital de Dunkerque. Le parquet a décidé d’ouvrir “une enquête sur des violences intentionnelles lors d’une réunion ayant abouti à incapacité de travail de plus de 8 jours »a précisé Charlotte Huet, la procureure de la République de Dunkerque.
Choquée après le meurtre de Philippe, la mère de l’adolescent a témoigné sur BFM TV à propos de cette agression. “Il a du sang dans les yeux”, a-t-elle déclaré. Et pour continuer : “C’est enflé partout.”. La mère a également expliqué que la bouche du jeune homme aurait “doublé de volume”. Elle parle aussi des « oreilles de boxeur ».
La mère vit dans l’angoisse
Depuis que la relation entre son fils et un suspect s’est établie, la mère de l’adolescente vit un véritable cauchemar. En effet, elle serait la cible de nombreuses menaces très violentes après le meurtre de Philippe : “Je vais aller violer ta fillee”, a-t-elle expliqué avant d’ajouter que sa fille n’a que 12 ans. “Je ne vais plus travailler à cause de ça.”, elle a continué. Elle révèle également qu’elle a écrit au maire de la ville, Martial Beyaert, pour discuter de son projet de déménager car elle ne se sent pas « plus sûr ».
De son côté, le maire socialiste de Grande-Synthe a réagi dans un communiqué le 20 avril : “Je renouvelle mon appel au calme et espère que le sentiment de vengeance de certains s’estompe au plus vite »a-t-il déclaré.
